vendredi 30 novembre 2012

Tu lis trop de livres


« L’érection du matin est une manifestation d’optimisme d’un pathétique sans égal […] et voilà que comme une horloge bien réglée, ma queue sort fièrement de ma braguette, désespérément inutile, et se dresse pour saluer le jour nouveau. Ainsi donc, chaque matin, je me retrouve face au même dilemme : pisser ou me branler. C’est à peu près le seul moment de la journée où j’ai l’impression d’avoir le choix. » 

Jonathan Tropper - "C’est ici que l’on se quitte"

dimanche 11 novembre 2012

Tu lis trop de livres





Michael : Il ne va pas tarder. Il met un point d’honneur à rentrer tôt quand il a rendez-vous avec un copain de jeu. 
[…]
Mary Ann : Avec un quoi ?
Michael : Un copain de jeu. Un daddy bandant qu’il a rencontré au YMCA. 
[…]
Mary Ann : Comment tu fais ?
Michael : Comment je fais quoi ?
Mary Ann : Pour ne pas être jaloux ?
Michael : Qui a dit que je ne l’étais pas ?
Mary Ann : Alors pourquoi tu acceptes ? 
[…]
Michael : On s’est mis d’accord là-dessus il y a des années. Pour moi, c’est le prix à payer. 
[…]
Mary Ann : Sérieusement, Mouse. Pourquoi ?
Michael : Parce qu’un mec sait comment les mecs fonctionnent. 
[…]
Mary Ann : Mais si deux personnes s’aiment, si elles se marient, bon sang…
Michael : … eh bien, elles ont le bon sens de ne pas bazarder leur relation à cause d’un coup de queue. Elles savent qu’il y a des choses bien plus importantes. 
[…]
Mary Ann : Mais il doit y avoir des règles Mouse. Il le faut.
Michael : On en a. Transparence totale, pour commencer. Ensuite on se retrouve au lit ensemble à la fin de la journée. On s’est engagés pour la vie et notre cœur est exclusivement réservé à l’autre. Comme ça, on a l’amusement et la constance. Si la monogamie prime sur la fidélité, on est sûr de souffrir. Ce sont les mensonges qui te démolissent, pas le sexe.


[+]Extrait : Armistead Maupin – “Mary Ann en automne”
[+]La petite musique qui va bien avec David Gray “Please forgive me” 

lundi 29 octobre 2012

Uhm ?!?



Lui : Bon weekend !!!
Moi: C'est lundi connard !

jeudi 11 octobre 2012

Tchau !!


 

Lui : Je suis un hétéro endurci. 
Moi : C'est un bon début. 


lundi 3 septembre 2012

Soumis sans commentaire



Cannes, rue d'Antibes, Août 2012 


Marseille, quartier du Panier, Septembre 2012



jeudi 12 juillet 2012

The Aikiu "Pieces of Gold"

J'ai trouvé ce clip, très court, quelque part sur le net, c'est assez amusant. Je crois qu'en ce moment, mon côté libidineux animal transpirant ressort ce qui parfois exacerbe ma sensualité... c'est l'été quoi !



[+] Oil Wrestling

vendredi 1 juin 2012

Infidèle




« Jouir et faire jouir sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà je crois le fondement de toute morale » 

Nicolas de Chamfort - 

jeudi 17 mai 2012

Un lapin vaut mieux que deux tu l'auras

Quand la vie me malmène, je me répète souvent que : « de toute façon, la semaine prochaine, je n’y penserai plus et celle d’après j'aurai oublié », vive la suggestion positive et merci Emile Coué. Ce leitmotiv est sommes toutes assez efficace et fonctionne pour un tas de domaines : les emmerdes professionnels, les contrariétés de la vie courante, les rendez-vous queutés. Ce soir, c’était un rendez-vous queuté… dommage. Je suis remonté chez moi très lentement après m’être acheté un Toblerone afin de vérifier que la réputation d’antidépresseur du chocolat était bien fondée. Le premier essai n’ayant pas été concluant, j’en ai racheté un autre sans plus d’effets notables, conclusion : les Suisses nous prennent vraiment pour des cons. Toujours sur le chemin, je n’essayais même pas d’imaginer à quoi aurait pu ressembler cette soirée. En pleine folie furieuse du yield management que ma direction vient de découvrir  et tente d’appliquer à tout et n’importe quoi au boulot, cette nouvelle lubie aura eue l’avantage de m’enseigner l’économie de  rendement de mes neurones pour des pensées non productives (je suis un bon élève). Non, en fait, si je ne me sentais pas super bien, c’était en toute honnêteté, parce que mon orgueil s’était pris une belle droite en 1 round avec victoire par K.O.. Loin de me remonter le moral, je croise Eric Noleau,  âme esseulée, le pas mou et voulant paraître sûr de vers où il allait ;  je me disais qu’après en avoir mis tant dans la gueule à tout le monde, il était bien triste de sortir seul et que la notoriété n'y faisait rien à l’affaire. Une fois chez moi, j’écris ces quelques mots, livrés comme ça, comme ils viennent en me disant : « j’ai vraiment besoin de revoir L.A. ».  Je ne sais pas ce qui restera de tout ça demain matin, au réveil ; ce que je sais en revanche, c’est que la semaine prochaine je n’y penserai plus et que celle d’après j’aurai déjà oublié.      

dimanche 6 mai 2012

In & Out


C’est en voyant son sourire que deux magnifiques fossettes rendaient encore plus beau, que  je tombais sous le charme de l’ouvreur du cinéma quand en me donnant mon passe pour le festival « In & Out », ses quelques mots plein d’hésitation me permirent de comprendre que, quelque part, derrière moi, devait se trouver son copain. La salle plongée dans l’obscurité, je découvrais le film de Marie Losier « The Ballad Of Genesis & Lady Jaye » et je réécoutais avec plaisir la musique de Breyer P-Orridge Genesis, documentaire qui m’a d’autant passionné que récemment je m’étais penché sur le travail d’Orlan, revu des films de Cronenberg ; je crois que tout ce qui touche au corps, à sa maîtrise, sa transformation, me fascine jusqu’à une certaine subversivité. Puis, dans un tout autre genre,   l’autre film de la soirée était celui de Andrew Haigh « Weekend » : bouleversant et ouvrant sans doute la voie à un cinéma gay différent, plus universel où chacun est capable de se reconnaître… et cela a plutôt bien fonctionné avec moi, renvoyé directement à des questionnements et des choix qui dans le passé (peut-être encore aujourd'hui) m'ont pris de court : tout donner pour quelqu’un et au final s’oublier soi-même ou privilégier sa carrière et passer à  côté d’une histoire qui ait du sens… un sens qui peut être trop dur à assumer. Deux films d’amour finalement, l’un qui raconte comment deux êtres décident de se fondre en une seule entité par amour et l'histoire d'un autre couple, dont l'un qui pour la même raison, ne s’oppose pas au choix de l'autre. Je suis ressorti la boule à la gorge, un peu remué… le bel ouvreur m’a sourit, vous savez, ce genre de sourire qui veut dire « désolé ». Je suis rentré chez moi et je me suis mis l’album de John Grant « Queen of Danemark » dont un titre faisait partie de la B.O. de Weekend.

[+] La petite musique qui va bien avec John Grant "Marz"
[+] Bande annonce "The Ballad Of Genesis & Lady Jaye" de Marie Losier (2011)
[+] Bandeannonce "Weekend" de Andrew Haigh


dimanche 29 avril 2012

Tu regardes trop de films


« Je suis resté à Taipei avant de retourner à Hong Kong. J’ai visité le marché de nuit de Liao Ning. C’était très animé. Je n’ai pas vu Chang mais j’ai vu sa famille et j’ai enfin compris pourquoi il était si heureux et tellement libre où qu’il soit, c’est parce qu’il avait toujours un endroit vers lequel revenir. Je me demande ce qu’il va se passer quand je vais revoir mon père ? On verra… J’ai pris la photo de Chang, car je ne sais pas si je le reverrais, ce que je sais, c’est que si je veux le revoir, je sais où le trouver »


[+] 春光乍洩 Happy Together de Wong Kar-wai (1997) 
[+] Bande annonce de Happy Together 

jeudi 29 mars 2012

En pelote



« C'est bien la pire peine de ne savoir pourquoi sans amour et sans haine , mon cœur a de la peine.» 

Paul Verlaine -


[+]Photo : Gonzalo Bénard

mardi 14 février 2012

Valentin qui ?!?



Précisez votre statut : 


[ ] En couple
[ ] Amoureux 
[ ] Célibataire
[X] J'aime les pizzas 




[+]La petite musique qui va bien Anthony Hamilton "I used to love someone"

mardi 24 janvier 2012

Brève

Luc, derrière son comptoir, faisait couler mon café du matin ; il s’excitait tout seul en lisant dans je ne sais quels tabloïds le témoignage d’une rescapée du  Concordia.

Luc : Non mais tu te rends compte !! Quelle idée d’aller faire une croisière quand on ne sait pas nager.

Moi : bien t’sais, moi j’prends bien l’avion et je ne sais pas voler.


[+]Graphisme : Narcisse Davim