mardi 12 mars 2024

Jérôme Lagarrigue

 


… ou la puissance du geste. 

J’ai une forte attirance pour la collision, la rencontre et le choc sur la toile entre les matériaux ou les corps. J’ai beaucoup travaillé sur le thème du combat, de la boxe. Je pense que cela est naturellement lié à mon histoire, cela fait partie de moi. Je suis le fruit de la rencontre entre deux mondes et deux cultures. J’ai été exposé à deux climats différents toute ma vie. Dans les collisions, il y a parfois de la violence mais aussi une interaction et une poésie.


[+] Album Jérôme Lagarrigue

[+] www.jeromelagarrigue.com


mercredi 21 février 2024

Du plâtre et de la poussière

Tous ceux qui ont fait un jour des travaux le savent trop bien, les délais fixés ne sont jamais respectés. Parfois, je me fixe des objectifs pour la journée et je ne fais pas le tiers du quart. Entre surprises (vous m’entendez, pas forcément des bonnes mais enfin rien d’insurmontable) et mauvaise estimation du temps de travail… forcément, il y a du retard. Mon moral fluctue en fonction des jours et des tâches réalisées. Être seul sur « le chantier » n’est pas très motivant non plus mais au moins ça m’évite les réunions à la Muriel Robin. En fait, le plus long aura été le décapage de l’ensemble des boiseries et surtout ces (excusez-moi l’expression) putain de montants de portes en galva !! 2 jours pour un chambranle entier… l’horreur !!! M’enfin, je ne me plains pas plus que ça, malgré tout ça avance… doucement… et « je ne suis pas pressé » dirait le citron à l’orange...



lundi 12 février 2024

Geoffrey Johnson


Ces œuvres quasi impressionnistes nous invitent à nous fondre dans l’isolement et la solitude des grandes villes, ce qui n’est pas sans rappeler le travail de Hopper. L’approche presque monochrome de ses toiles nous fait intimement éprouver le sentiment d'anonymat dans la ville où on se sent entre abstraction et le besoin d’être.

mardi 6 février 2024

Insouciance

Il avait quoi ? 15 ou 20 ans de moins que moi… il a tenté (assez lourdement) une tentative de drague, qui, je l'avoue, m'a flatté et amusé… mais pas du tout intéressé bien que l’on soit à quelques jours de la Saint Valentin. J’ai eu le droit à la “fameuse phrase” surfaite.  J’aurais voulu lui citer celle du livre de Yukio Mishima dans Les Amours Interdites mais je ne m’en suis pas souvenue. Rentré chez moi, je suis allé chercher dans le bouquin ce qui décrivait si bien mon sentiment lorsque son regard s’est posé sur moi et que sa bouche, sans doute sans véritable conviction, a prononcé ces quelques mots : “l’âge n’a aucune importance”.

“Les êtres humains se ressemblent [...]. Mais c’est le privilège de la jeunesse de ne pas le penser.”

[+] La musique qui va bien Ane Brun - “Big In Japan”

vendredi 19 janvier 2024

Si c'était à refaire...

Depuis un an ou deux, les photos de moi enfant, celles que je voulais cacher [...] eh bien, je me suis mis à avoir un pincement au cœur en les regardant - ce n'est pas tout a fait de la tristesse, mais une espèce de regret calme et profond. Il y en a une où j'ai un chapeau de cow-boy et où je pointe un pistolet vers l'objectif en essayant d'avoir l'air d'un cow-boy sans y parvenir, et maintenant je n'arrive plus à la regarder. [...] je l'ai remise au fond d'un tiroir. Je me sens coupable à l'égard du gosse, j'ai envie de lui dire : "Désolé, je t'ai laissé tomber. J'étais censé veiller sur toi, mais j'ai déconné : j'ai pris de mauvaises décisions aux mauvais moments, et je t'ai transformé en moi."

Nick Hornby - "Haute Fidélité"


Ça c'est ma photo... pas de chapeau de cow-boy, pas de pistolet mais la même impression prégnante en lisant les mots de l'auteur. 

[+]La petite musique qui va bien Kate Bush - "The Man with the Child in His Eyes"

vendredi 12 janvier 2024

Etienne Gros


Incroyable artiste des formes, de la morphologie… des corps en équilibre.

mardi 9 janvier 2024

NPAI

C’est fait, j’ai déménagé. En fait, depuis 2 ou 3 ans, je cherchais à partir. Les événements de l’année dernière n’ont rien précipités mais juste donné un élan de motivation supplémentaire. Du même coup, je suis propriétaire depuis le 28/12/2023. J’avoue que j’ai un peu d'amertume, j’aurais souhaité partager ce projet à deux. Quelques travaux, surtout du rafraîchissement, vont m’occuper l’esprit entre 3 et 6 mois. Je n’ai pas traîné, je me suis mis au travail immédiatement dès le premier pied posé dans l’appart. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser fortement à mon Père, lui qui m’a tant aidé dans mes précédents logements. Je n’ai ni son talent ni son savoir faire mais je sais qu’il me reste ses précieux conseils pour faire de mon nouveau nid un endroit intime, apaisant, simple et confortable.

lundi 1 janvier 2024

C'est (re-)parti Bonne et Heureuse Année !!!


“Le bonheur, c'est avoir une bonne santé et une mauvaise mémoire.”
- Ingrid Bergman -

dimanche 31 décembre 2023

Rétrospective 12/2023

Autant le dire de suite en toute objectivité, cette année n’aura pas été meilleure que la précédente. Pourtant, avec un peu de courage et de lucidité, certains problèmes auraient pû être réglés dès le 1er janvier dernier si je m’étais décidé enfin à “couper plutôt que de déchirer”. La rupture était inévitable.  Quoi qu’il en soit lorsqu’on commence à compter les points de part et d’autre, c’est souvent que la partie est terminée, non ?!  Un peu d'anticipation aurait au moins évité de pourrir l’année. Donc me voilà en ce 31 décembre, tout seul, comme l’année dernière mais néanmoins la situation est claire. Cependant, être soulagé ne signifie pas être satisfait de la situation pour autant. Je ne cherchais pas un ami ; non, des amis j’en ai. Je souhaitais une relation sincère, une stabilité émotionnelle, une complicité constructive, une communication réciproque, un ancrage durable… un mari quoi… pas un colocataire. Néanmoins, la blessure ressentie n’est pas due à ce que certains appelleraient une “hypnose amoureuse” ; elle me semble être davantage une douleur d’amour propre plus que d’amour ; un problème d’ego en fait pour faire court. Je n’ai pas fini d’analyser vraiment mes torts dans toute cette histoire, j’en ai, bien évidemment ; il n’en reste pas moins que la dose de stress s'est réduite et ma tension a baissé nettement et proportionnellement à ma consommation d’alcool. Je pourrais l’accabler, le rendre responsable de cet échec mais “il n’y a pas de vérité, écrivait Nietzsche. Il n’y a que des perspectives sur la vérité” ; la réalité est toujours plus complexe.  Dans quelques semaines j’aurai 50 ans.  Forcément, ça m’interroge. Je me dis que j’ai fait plus de chemin qu’il m’en reste à parcourir. Dans l’avenir, je peux affirmer, sans regret, que tout ce qui a trait au sentimental, au domaine amoureux, à la vie de couple ne seront plus mes priorités. Je le sais, car je n’ai plus ni l’envie ni l’énergie pour ça ; je suis usé jusqu’à la corde. Sans compter tout ce qui est parti avec : la confiance que je peux porter aux autres et également en moi. Je ne me vois pas m’investir auprès de quelqu’un comme j’ai pu le faire dans le passé. D’ailleurs, je ne suis pas certain d'intéresser qui que ce soit à ce stade de mon existence. Bien entendu, je ne ferme pas la porte à une rencontre amicale ou sexuelle (ou les deux avec un peu de chance) mais, pas plus. Je vais surtout concentrer mes efforts sur mon chez moi et mon équilibre personnel. À ce propos, ma démarche minimaliste à pris des proportions presque indécentes en fin d’année. Ma Mère hallucine que je puisse continuer à faire le tour de chez moi et trouver encore des choses à trier, jeter, vendre, troquer. Il n’est pas aisé de comprendre de l’extérieur mon besoin d’espace… De l’espace, une aire pour pouvoir réfléchir sur moi et ma place dans l'environnement que j’occupe. En un sens, je me pose une question, au fond :  “suis-je quelqu’un de bien ?”. Toutes ces années, je me suis perdu dans les pressions familiales, amicales, sentimentales, professionnelles sans compter les injonctions irrévocables de la société et autres messages spirituels, de développement personnel et formations professionnelles, qui pouvaient selon, être complètement antagonistes ou déstructurants. Cela sonne comme des justifications mais il n’en est rien. Je crois simplement que j’ai essayé de répondre à ce que l’on attendait de moi, parfois contre mon gré dans un souci de “bien faire” ou plutôt de “bien paraître”.  Mes récurrentes rébellions mal comprises ou considérées comme non pertinentes souvent non recevables ont vite été étouffées par de nouveaux arguments sociétaux latitudinaires et lunaires de mes différents entourages. Au fond, j’ai envie de faire tomber le(s) masque(s) même si la réponse à cette question doit me décevoir. Je sais très bien qu’à l’aube de 50 années d’existence  je ne suis pas arrivé là où je souhaitais, et que mes déceptions sont lourdes, sans parler de mes nostalgies d’un passé sûrement trop idéalisé. Tout ça m’a rendu plus aigri, amer, moins patient, irritable et “inadapté” à cette société dans laquelle je ne trouve ni réconfort ni beaucoup de qualités.  Il y a plus résilient que moi, assurément. En résumé, je souhaite “être” et non paraître, je voudrais exister (si ce n’est pour quelqu’un au moins pour moi-même) plutôt que simplement vivre. Je voudrais que cette nouvelle année m’offre l’opportunité de plus d’authenticité… de tranquillité de cœur… et d’esprit.

“Et quand on ne peut plus se situer, on se sent exilé. ça tombe sous le sens. Quoi, maintenant ? On dirait bien que je suis arrivé au bout de la route. Pas au sens américain, “rock and roll suicide” ; au sens anglais, petite voiture à friction. Mon ressort s’est détendu, et je me suis gentiment arrêté en plein nulle part.” - Nick Hornby

[+] La petite musique qui va bien Chromeo - “Hot Mess”
[+] Assurément intéressant et rassurant La Bénédiction d'Être Rejeté | Stoïcisme  

mercredi 27 décembre 2023

J’en rêve encore…

C’est son anniversaire, forcément, il est difficile de ne pas penser à lui : sans manque, sans véritable regret, peut-être quelques remords car on peut toujours mieux faire dans une relation. En tout cas, j’ai fait de mon mieux et jusqu’au bout. Il s’est trouvé un appart à 30 mètres de chez moi en emmenant la machine à laver, le canapé, l'armoire, etc. etc. etc... qu'importe !!! Malgré tout, on ne se croise jamais, voilà plusieurs semaines que je ne l’ai pas vu ; je n'y tiens pas trop d'ailleurs. De toute manière, j’ai l’intention de déménager. Des rencontres trop tôt, trop tard… je crois que je suis destiné à être un tremplin pour les gens qui débarquent dans ma vie. Tant mieux pour eux parce que pour moi, ils ont tous été autant d'arguments pour me pousser à me masturber. Pour ma part à présent, j’aspire à plus de tranquillité, plus de calme… 


“On était souvent déçu par la vie, par soi, par les autres. On pouvait tenter d’être positif, quelqu’un finissait par vous cracher sa négativité au visage, ça s’annulait, on crevait de cet équilibre médiocre, mais lentement, par à-coups, avec des pauses lénifiantes qui proposaient une brève euphorie : une gratification quelconque, l’amour, le sexe - des fulgurances, l’assurance d’être vivant. C’était dans l’ordre des choses. On naissait, on mourait ; entre les deux, avec un peu de chance, on aimait, on était aimé, cela ne durait pas, tôt ou tard, on finissait par être remplacé. Il n’y avait pas à se révolter, c’était le cours invariable des choses humaines.” - Karine Tuil “Les Choses Humaines”


[+] La petite musique qui va bien Gérald De Palmas - “J'en rêve encore”


dimanche 24 décembre 2023

mardi 12 décembre 2023

Eric Bourguignon


Chez cet artiste, j’aime les formes informes, ces silhouettes reconnaissables et à la fois méconnaissables… la porosité de deux univers.

dimanche 3 décembre 2023

Rupture : raison recevable !

"Inutile de se voiler la face et de croire qu'un amour peut durer si vos collections de disques sont en profond désaccord, ou si vos films préférés refuseraient de s'adresser la parole en public." 

Nick Hornby - "Haute Fidélité"

mercredi 22 novembre 2023

Entre les gouttes… le plaisir

Malgré le temps brumeux et plutôt qu’une séance de sport à l’appartement, j’ai revêtu le survêtement pour aller courir au stade. Je pars à 11h50, à pattes, ce qui me fait arriver vers midi quand les collégiens ont trop faim après l’EPS et qu'ils s’arrêtent de brailler. Je pensais que ça allait tenir mais au premier tour de stade, ça n’a pas loupé,  il s’est mis à pleuvoir (et pas qu’un peu s’il te plaît). Tant pis, j’ai continué : j’y suis, j’y reste. J’ai même fait 1 200 mètres de plus et, si la douleur de mon mollet droit ne s’était pas réveillée, j’pense que je tournerais encore. Il n’y a pas que le “bonhomme” qui tourne en rond sur le gore, il y a aussi toutes ses pensées dont 90% ne servent absolument à rien et qui ne sont que pollution mentale, recyclage d'anciennes pensées nocives et ruminations inutiles. Pendant mon jogging, j’ai au moins l’impression de dominer la tyrannie de mon cerveau tout en diminuant son empreinte carbone. Durant des années, l’activité physique n’était que récréative, réservée aux weekends, à des moments ponctuels ; aujourd’hui, elle m’est vraiment indispensable. C’est le moment de mes journées où je sais que je prendrai vraiment du plaisir et que mes efforts auront des résultats mesurables, positifs et profitables -ne serait-ce que pour mon estime et fierté personnelles-. L’un des seuls domaines de ma vie où tout dépend uniquement de moi et où mes objectifs peuvent être atteints, voire parfois dépassés. En quelque sorte un pied de nez à l’existence qui trop souvent est vraiment une véritable garce. Rien que cela, ça réduit nettement la distance entre mon envie de procrastiner et mes baskets. 

La tension était trop forte en ce monde qui promettait tant, qui ne donnait rien.” - Georges Perec “Les Choses”

[+] La petite musique qui va bien avec Sia “Unstoppable”

lundi 20 novembre 2023

dimanche 5 novembre 2023

Tu regardes trop de films

C’est étrange comme ce qui est vécu dans la vie peut amener vers certains films. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas posé pour mâter quelque chose qui retienne mon attention. Je me souvenais vaguement d’avoir entendu parler, presque de manière confidentielle, de The Whale de Darren Aronofsky. Cela m’a vraiment captivé, comme quelques années plus tôt, l'avait fait d’autres de ses films comme The Wrestler ou Requiem for a Dream adapté d'un roman d'un auteur que j'apprécie beaucoup : Hubert Selby Jr.. Dans ce huit clos, Brendan Fraser (presque méconnaissable) est vraiment remarquable et j’ai trouvé l’interprétation de Hong Chau tout à fait juste. C’est un film, avec bien sûr les éternels bons sentiments américains mais qui reste très émouvant et touchant. Mention spécial pour la musique de Rob Simonsen sensible, discrète et malgré tout très puissante tout au cours du long métrage.



mercredi 18 octobre 2023

Tu écoutes trop de musique


Après plusieurs tours de stade pour me vider la tête, cette chanson atterrit dans mes oreilles, je lève les yeux vers le ciel ; je perds un temps soit peu mon souffle pour un p’tit clic-clac Kodak et la rejoue en boucle pour me changer les esprits pendant encore quelques tours de piste… 


Docteur, un jour je marierai un ange | On fera l'amour dans les nuages | En priant pour que rien ne change | Tu sais, une histoire ancrée dans les âges | Docteur, un jour je marierai un ange | On fera l'amour dans les nuages | En priant pour que rien ne change | Ici, l'amour c'est beaucoup, beaucoup trop superficiel | On fait que te répéter un jour il tombera du ciel | Et c'est toujours les mêmes discours | De belles paroles, bientôt vous serez à court | Aussitôt que le jour se lève | Je m'en vais faire un tour et je rêve | Que plus rien ne bouge sauf nos lèvres | Je m'élève | Aussitôt que le jour se lève | Je m'en vais faire un tour et je rêve | D'un amour n'existant pas | Qui pourtant m'attristera | Docteur, un jour je marierai un ange | On fera l'amour dans les nuages | En priant pour que rien ne change | Tu sais, une histoire ancrée dans les âges | Docteur, un jour je marierai un ange | On fera l'amour dans les nuages | En priant pour que rien ne change, ne change | Ici, l'amour c'est beaucoup, beaucoup trop conceptuel | On fait que te répéter les hommes, les femmes sont si cruels | Et c'est jamais comme au cinéma | Décidément on est moins beaux loin des caméras | Aussitôt que le jour se lève | Je m'en vais faire un tour et je rêve | Que plus rien ne bouge sauf nos lèvres | Je m'élève | Aussitôt que le jour se lève | Je m'en vais faire un tour et je rêve | D'un amour n'existant pas | Qui pourtant m'attristera | Docteur, un jour je marierai un ange | On fera l'amour dans les nuages | En priant pour que rien ne change | Tu sais, une histoire ancrée dans les âges | Docteur, un jour je marierai un ange | On fera l'amour dans les nuages | En priant pour que rien ne change, ne change - Pierre de Maere “Un jour je marierai un ange”

vendredi 13 octobre 2023

Tu lis trop de livres

Dans ce monde qui progressivement se délite inexorablement, je m’interroge actuellement sur “l’Âme”. Pourquoi ? Et bien puisque j’arrive à un moment de ma vie où mon passé pèse plus lourd que mon avenir, je me suis dit que c’était le bon moment pour me poser sur “qui je suis” et par extension de ma relation aux autres. Qui je suis au-delà de la forme, des masques, des rôles, etc. ; et peut-être trouver quelques réponses sur mes difficultés relationnelles avec l'univers qui m'entoure.  L’ouvrage de François Cheng a révélé quelque chose qu’inconsciemment je ressentais profondément : nous ne sommes pas que des corps physiques et des esprits pensants - trop… beaucoup trop -. C’est très beau à lire, c’est rassurant, inspirant et cela ouvre des chemins de réflexion sur soi et le monde dans lequel nous évoluons. C’est le genre d’ouvrage pas très épais mais long à lire car certaines phrases sont si percutantes qu’elles donnent à réfléchir. C’est aussi, l’un des premiers livres sur le sujet que j’ai terminé depuis que ma Sœur m’a parlé au décès de notre Père de “Vieilles Âmes”. Elle pense qu’il en était une. Depuis un an et demi ça me trotte dans la tête et, j’ai fait quelques recherches qui m’amènent bien évidemment vers des sites ésotériques, pseudo-psychologiques, new-wave (ça s’utilise encore ce terme ? ), de spiritualité vulgarisée mais malgré tout assez intéressants ; assez pour penser qu’elle n’est peut-être pas tout à fait dans le vrai et que le paternel aurait bien pu me refiler le relai… je développerai je pense prochainement. Quant à François Cheng, il analyse ou du moins envisage l’âme de manière si large qu’à la dernière page il est difficile de douter de son existence.

mercredi 11 octobre 2023

Même pas une fine couche de glace


Il y avait là, cette année, pour un weekend, à quelques kilomètres en train, Aix-Les-Bains. La station thermale est surannée mais toujours populaire. Elle vieillit mal, comme toutes les villes victimes des dommages collatéraux de l’économie, de la mondialisation, de la désuétude de tout ce qui faisait le charme d’une culture, d’un pays, d’une région, d’une ville… C’est ça soit disant “le progrès”, la disparition du bien au profit du pire. C’est comme évoluer dans une image d’Épinal en ce mois d’octobre au climat improbable. Je parcours les rues sans les reconnaître et en les imaginant telles que je les avais connues. Heureusement, il reste quelques repères, le lac notamment, toujours paisible, reposant… calme, presque immuable. Ce fut un dépaysement sans véritable apaisement, une coupure nécessaire pour reprendre du souffle, une interligne dans le texte de cette année qui commence à compter ses jours avant d’entamer les dernières pages. Et après… après, et bien, c’est une autre histoire… un recommencement, un tout nouveau commencement. Encore ? oui peut-être, non sûrement… juste une progression, une progression lente afin d’éventuellement me réaliser... sur le tard.

[+] La petite musique qui va bien avec "La Ballade de Jim" - Paradis

samedi 16 septembre 2023

Tu écoutes trop de musique


Regarde comme je suis | Un cœur, et deux poings | Je vis, je veux, j'oublie | Comme toi ni plus ni moins | Regarde comme je crie | Comme je ris aux éclats | Je cours, je crée, je brille | Je sais, je ne sais pas | Toi, tu veux un homme, toi, tu veux un père | Tu me dis "ralentis" tu me dis "accélère" | Et plus je te suis, et plus je te perds | Dis-moi, dis-moi, pour toi, c'est quoi | Un homme au pire, au mieux, perdu | Un homme, c'est quoi? Je sais pas, je sais plus | Regarde-moi dans le yeux, qu'est-ce que tu vois? Dis-moi | Un homme, c'est quoi un homme, pour toi? | Un peu dur, un peu fragile | Un peu libre, un peu docile | Un peu fort, un peu sensible | Un peu fou, un peu tranquille | Un homme au pire, au mieux, perdu | Un homme c'est quoi? Je sais pas, je sais plus | Moi, je change ton jeu | Lancé, je me venge | Trouve de la place | Me crée d'autres espaces | Je te suis, j'invente | Je me ré-invente | Je suis, je m'efface | Le feu et la glace | Moi j'veux être un frère, un pote, un amant | Un phare, un repère et j'en veux autant | Et plus j'ai d'envies et plus je me perds | Si tu sais, dis-moi, pour toi, c'est quoi | Un homme au pire, au mieux, perdu | Un homme c'est quoi? Je sais pas, je sais plus | Regarde-moi dans le yeux, qu'est-ce que tu vois? Dis-moi | Un homme, c'est quoi un homme, pour toi? | Un peu dur, un peu fragile | Un peu libre, un peu docile | Un peu fort, un peu sensible | Un peu fou, un peu tranquille | Un peu d'rien, un peu d'folie | Un peu loin, un peu ici | Un peu rêveur un peu speed | Un peu joueur, un peu clean | Un peu là-haut, un peu froid | Un peu chaud, un peu plus bas | Un peu d'égo, un peu d'sale | Un peu salaud, un peu calme | Un peu d'candeur, un peu d'vice | Un peu daron, un peu Christ | Un peu nature, un peu glace | Un peu ou pas dans les cases | Un homme au pire, au mieux, perdu | Un homme, c'est quoi? Je sais pas, je sais plus | Regarde-moi dans le yeux, qu'est-ce que tu vois? Dis-moi | Un homme, c'est quoi un homme, pour toi? | Un homme au pire, au mieux, perdu | Un homme, c'est quoi? Je sais pas, je sais plus | Regarde-moi dans le yeux, qu'est-ce que tu vois? Dis-moi | Un homme, c'est quoi un homme, pour toi? - Jérémy Frerot "Un homme"

vendredi 8 septembre 2023

Comme un bon morceau de Bree Van De Kamp

En toute lucidité, je dois bien me rendre à l’évidence que certaines personnes dans ma vie me sont autant utiles qu’un slip dans un film porno. C’est cruel, j’en suis conscient. Bien entendu, chaque individu à sa raison d’être et il existe des incompatibilités de caractères : certes. Non, le plus difficile à digérer c’est la notion de temps ; cet élément si précieux, ce cadeau, cette partie de sa vie qui - comme dit l’autre - ne reviendra jamais. Ce temps perdu en vain à essayer de construire quelque chose de cohérent, à poser trois briques quand l’autre en enlève deux de son côté. Autant dire qu’ainsi, le chantier est conforme à la réputation des retards dans le bâtiment. Communication, compromis, gestes tendres et attentions, rien n’y fait : je suis face à un mur, qui ne porte rien hormis ses certitudes, n’absorbe rien. Il est là ; obstacle inamovible et infranchissable. Il paraît que “Écouter l’autre c’est le faire exister” or, je suis inexistant, invisible, transparent parlant en vain avec le vent. C’est comme être dans un rêve où l’on se voit crier sans pouvoir sortir un son. C’est douloureusement frustrant. Ces échanges… enfin monologue voire même soliloque engendre une telle frustration que la rancœur, le ressentiment, finissent par prendre le dessus. Au bout du bout, puisqu’il n’y a pas de véritables échanges, les mêmes causes produisent les mêmes effets, les mêmes disputes, les mêmes problématiques, comme dans un jour sans fin qui s’éternise mois après mois en de longues années stériles… et pas une dalle de posée ! L’autre effet pervers, c’est cette culpabilité face à la situation malgré la communication voire même une certaine soumission afin de préserver calme et tranquillité. Il y a un méchant, celui qui a les torts et c’est moi bien entendu de ce côté-là de la barrière. Peut-être est-ce le cas après tout ? Je me surprends dans un état d’anxiété et un niveau de violence interne qui me fait peur jusqu’à m’interroger même sur ma propre santé mentale car si je suis dans cet état c’est que j’ai autorisé l’autre à m’y mettre. Je m’accroche, je prends sur moi, j’espère, “j’y crois encore” comme dirait Céline (la chanteuse, hein!). J’ai l’impression de trop donner et sans limite à quelqu’un qui lui, n’en a pas. Et puis, quand il est impossible d’en supporter davantage, il y a l’ultime explosion difficile à contenir quand je réalise que “j’ai tout fait” signifiait en fait “j’étouffais”.   L’amour s’est fané, tous les beaux sentiments tombent comme les pétales d’un bouquet de roses oublié depuis longtemps dans un vase d’un coin sombre de l’appartement . Bien entendu, il reste tout au moins de l’attachement qui se transforme en total lâcher prise puis finalement en une complète indifférence… à ce moment-là, ego ou pas, je dois bien m’avouer qu’il faut remballer les outils et malgré toute ma bonne volonté en conclure que : c’est un échec.



jeudi 7 septembre 2023

Soumis sans commentaire



27 rue des Argentiers, 33000 Bordeaux le lundi 10/07/2023

jeudi 17 août 2023

Relooking

Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre un p’tit coup de neuf à mon blog, le rafraîchir un peu. J’avais certainement mieux à faire mais cela faisait longtemps que j’en avais envie. Il ne sera sans doute pas plus lu maintenant qu’avant, néanmoins cet espace me permet de me livrer intimement, garder mes souvenirs, laisser une trace quand les neurones de ma mémoire partiront en sucette. Plus largement, il y a des périodes comme ça où le changement s’impose, où j’ai envie d’entreprendre, d’être plus créatif, j’en profite car je sais que cela s’essouffle. Quoi qu’il en soit, le but est de conserver de l’endurance dans cette dynamique. Bien entendu, cet été il n’y a pas eu que de bons moments ; et, comme une polarité n’existe qu’en fonction d’une autre cela m’aura permis de relativiser, de me regonfler en énergie en alliant tranquillité et remise en forme. Je suis plus en paix, là, ici, dans ma campagne reposante, bucolique mais au combien propice à l’apaisement de l’esprit et de l’âme. Je chemine calmement, sans attente particulière en évitant ainsi bien des frustrations inutiles.

[+] La petite musique qui va bien avec : Bush - Letting The Cables Sleep

mardi 13 juin 2023

Tu écoutes trop de musique

A la recherche de “zic” à mettre dans mes oreilles qui change un peu de l'alternatif ou du jazz habituel, je suis tombé sur la chaîne de R&UT [Rare & Unreleased Tracks]. Et là, que des pépites !! des “oldies” qui font tant de bien à réécouter comme Alan Parsons Project. Cette sélection d’artistes qu’on passe en Bluetooth et qu’on écoute comme un vieux vinyle retrouvé au fond d’un placard m’a ramené avec plaisir et délice des décades en arrière. Il y a le choix Genesis, Simple Minds, Pink Floyd, Peter Gabriel, Kate Bush, Bruce Springsteen, Neal Morse, etc…

mardi 23 mai 2023

Plus blanc que blanc

Cela faisait longtemps que je souhaitais entreprendre la réalisation de ma propre lessive. Depuis des années mes seuls produits d’entretien sont le savon de Marseille, le bicarbonate et le vinaigre blanc aussi, cela me paraissait la suite logique. Je cherchais juste la bonne recette, disons la recette qui me satisferait. Je l’ai trouvée sur le site Mieux Vivre Autrement et j’ai opté pour la lessive en poudre ci-dessous. C’est très économique ; faut dire également, que je ne fais pas beaucoup de lessive, une ou deux dans le mois. Côté qualité et propreté, il n’y a rien à redire, ça fait le taf. J’ai profité d’un weekend dans la citée phocéenne pour acheter mes savons de l’année à la boutique de la Savonnerie Marseillaise de la Licorne. La prochaine étape, c’est mon dentifrice. Je suis un peu lent dans mes démarches, mais petit à petit cela se met en place.


[+]Savonnerie Marseillaise de la Licorne - 26 quai de Rive Neuve, 13007 Marseille

lundi 1 mai 2023

A new day has come

Bien entendu, je ne pourrai pas rattraper les 4 premiers mois de l’année. Je me suis dit que le 1er mai, pour la “fête du travail” c’était (dans mon souci de contrariété) le bon jour pour m’y mettre. Il est temps de reprendre le contrôle : sur mon existence, mon moral, mon poids, le sport, etc. Donc, retour des listes, de l’hygiène de vie, du régime annuel et de mes programmes sportifs laissés à l’abandon dès février. J’ai ressorti quelques notes et bouquins aussi qui m’avaient aidé dans le passé ; ce ne sont que des mots mais ils me donnent vraiment une nouvelle énergie. Ma vie c’est un peu les montagnes russes, je m’en accommode et avec le temps j’arrive, avec plus ou moins de succès, à le gérer… je l'accepte à présent, ce qui n’est déjà pas si mal et sans ne plus penser que ce soit irrémédiable.


[+] La petite musique qui va bien avec Clara La San - In This Darkness (Ce n’est pas celle qui était prévue à l’origine, mais celle-ci sonne plus… “positif”)
[+] Crédit photo : couverture pochette de l'album d'Hugo Kant - Far From Home

mardi 25 avril 2023

Le cas case 58


Voilà, voilà… ce blog porte vraiment bien son sous-titre chopé à Daniel Pennac “Rien ne se passe comme prévu ; c'est la seule chose que nous apprend le futur en devenant du passé.” - Enfin, il faut nuancer : lire plus bas
. - Pourtant, on ne peut pas dire que je n’étais pas bien parti en début d’année… plein de motivation mais bon la vie nous rattrape tous. Le premier trimestre fut comme une suite de jours post-traumatiques de l’année dernière ; peut-être aurais-je dû m’en douter et anticiper ? L’accumulation de fatigue, de stress, de travail a miné ma patience, mon moral, mes espoirs. En fait, je vis seul, même quand il est là où du moins, il vit comme si je n'étais pas là. La seule exception peut-être pour que j’existe c’est quand il a besoin de quelque chose. Un matin j’ai lu un truc du genre : “Arrête de planter des fleurs dans le jardin d’une personne qui ne les arrose jamais.” Là ça a fait “clic” dans ma tête et j’ai mis un terme à notre relation. Je pourrais développer, expliquer, me justifier, donner les raisons, etc. mais être juge et partie ne donne guère de conclusion objective. Disons que bien en amont j’aurais dû suivre mon intuition. Du coup, c’est un peu retour “case départ”... ayons une attitude positiviste “case nouveau départ”.

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samedi 25 février 2023

Приятного аппетита

Déjà en décembre nous avions découvert La Place Rouge en compagnie de mon meilleur Ami, sa Femme et ma Filleul alors que le restaurant dans lequel nous devions manger était fermer (j'avais réservé !!)... bon passons ! Nous y sommes retournés avec ma Mère car j'ai adoré l'endroit. En plein conflit avec l'Ukraine cela ne manquait pas d'audace mais guère sont ceux présents qui semblaient s'en soucier. Les guerres sont menées par de pauvres gens innocents victimes de l'ego d'une poignée d'hommes. Bref... ce fut un moment agréable et bien arrosé !

[+] La Place Rouge 2 Place du Marché, 42300 Roanne