dimanche 25 juillet 2021

Pendant ce temps-là au jardin ...


Si les fruits sont aussi imposants que les feuilles... il me faudra bientôt un deuxième jardin
😊

samedi 17 juillet 2021

« Dans les moments d’émotion intense, une fraction de seconde équivaut à une éternité » - Jonathan Coe

Cet article (un peu long, certes) n’est pas une plainte d’un éternel insatisfait, non, il s’agit d’autre chose, comme l’expression d’un ressenti profond. Sans doute qu’il est conditionné par des mois passés anxiogènes ponctués d’événements intenses. Malgré tout, ce sentiment persiste, sans doute qu’il essaie de me dire quelque chose et qu’actuellement, porté par la tourmente d’une vie dont les coutures ne sont décidément pas très solides, je n’arrive pas à l’entendre. En ce qui concerne notre relation, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même et la situation actuelle est en grande partie de ma faute. Je devrais m’estimer heureux de ne pas t’avoir définitivement perdu dans cette crise entre nous due à beaucoup d’incompréhensions de ma part. La différence de culture et de génération y sont pour beaucoup également, en plus d’une année pourrie qui ne m’a laissé aucun répit ; je ne me cherche pas d’excuses, c’est un fait. Dans ces circonstances, je n’ai rarement,  même pour ainsi dire jamais eu le choix si ce n’est de me soumettre à la volonté et décision de l’autre surtout quand mon comportement n’a pas été irréprochable, ce qui m’est régulièrement rappelé par l'éternelle même cartouche tirée simultanément au cœur et à ma conscience. La vie m’a toujours fait payer le prix fort et enseigné  ses leçons à coup de chaussures à clous. Elle ne me ménage pas et m’inflige des sanctions excessivement lourdes ; elle me montre à de multiples occasions que personne ne retient ce que je fais de bien et quand je fais un faux pas, là par contre, personne n’oublie. Jamais je n’ai été gracié, je suis puni et je dois accepter ou tout perdre. Oui, cette crise entre nous deux a laissé des traces qui m’oblige maintenant à marcher sur une fine couche de glace. Tu t’es éloigné pendant quelques semaines loin de chez nous pensant que la distance physique et émotionnelle va t’aider mais pour moi c’est une véritable torture, un abandon, un aliment qui nourrit mes angoisses. Ça ne m’aide pas, ça m’anéantit. J’étouffe la souffrance que je ressens viscéralement en acceptant ta décision, supportant cette sensation de manque des camés attendant leur prochain « shoot ». Ça m’affecte même sexuellement quand nous nous voyons car je sais que mon temps avec toi est compté. Alors,  je me contente de l’attention que tu me donnes et je tente avec bien du mal, à ne m’attendre à rien afin de ne pas être déçu et malgré mes efforts il y a des besoins de tendresse inassouvis qui sont souvent plus réclamés qu'offerts spontanément ; cela se remarque, je le ressens, ce n’est pas mon imagination. Plus que jamais en ce moment, j’aurais tellement besoin de ton attention, de ta tendresse, de ton regard et plus que jamais de ta présence à mes côtés et rien de ce que je dis, fais ou pense ne semble te toucher. Tu ne peux pas comprendre la souffrance que je ressens à être loin de toi et je crois que cela t’est égal. Tu réalises, du moins je l’espère, que ce qui est important pour toi est d’autant plus important pour moi. A l’inverse, de part ton vécu, tes expériences, tes croyances, ce qui est important pour moi vient bien après ce qui compte à tes yeux aussi, tu ne vas pas chercher à me surprendre ou être attentifs à ce que j’aurais envi, ce que j’aime ou ce qui me ferait plaisir. Tu penses que j’attends trop de reconnaissance mais en fait j’attends de compter, d’avoir une réelle importance, d’exister pour toi ;  je le réclame, je le crie, je l’hurle, je le pleure dans un silence de plomb qui m’écrase un peu plus chaque jour. Peut-être est-ce mon ego qui se manifeste ?  J’ai sans doute moins d’importance pour toi que je ne l’imagine (ou l’imaginais) et je dois l’accepter ainsi. Je me sens comme arrivé au bout du quai, sans aucune autre voie que celle que tu veux me faire prendre. Je n’ai plus qu’à rester là, à attendre patiemment… attendre, attendre, attendre et t’aimer, avec ce sentiment persistant, pesant, angoissant…  démuni, impuissant face à tout ce qui arrive. Oui tu es toujours là et pourtant j’ai le sentiment d’être terriblement, douloureusement seul.

[+]La petite musique qui va bien avec Lucy Rose - Nebraska

mardi 13 juillet 2021

Soumis sans commentaire

 


Peter Hapak


Tank (2012)

[+]www.peterhapak.com

dimanche 4 juillet 2021

Les jours pluvieux sont des jours heureux

Ce premier samedi de juillet fut celui des premières ou presque. L’occasion était trop belle compte tenu du temps pluvieux de se faire le premier restaurant depuis bien longtemps et ensuite profiter de la fête du cinéma. Après un déjeuner au Dézingués, nous avons juste eu le temps de prendre nos billets. Le choix des films revenait à mon homme qui posait ses (belles) fesses pour la première fois dans un fauteuil d’une salle obscure et quant à moi je n’avais pas vu un film sur grand écran depuis une éternité. Une belle journée comme je voudrais qu’il y en ait tant d’autres encore.