Durant mes repos en ce début décembre, le boulot a trouvé le moyen de me planter une formation en plein milieu de semaine et toute la journée… franchement, cela aurait pu attendre. Je m’y attendais, nouveau arrivant dans la “boîte” et célibataire, je travaille les 24, 25, 26 et 27/12. Au moins je n’aurai pas le temps de voir passer les fêtes de Noël. Par chance j’ai le jour de l’an… enfin le 31 en espérant que cela inclut le 1er janvier puisque je n’ai pas mon planning actuellement. Pas un seul cadeau de fait pour l’instant et honnêtement ce n’est pas dans mes priorités. Finalement, l’année se termine comme elle a commencé : très chargée. Aussi, festoyons si nous le pouvons encore cette année. Malgré l'inquiétante instabilité politique actuelle et des interrogations légitimes sur la façon et à quelle sauce nous allons être mangés l’année prochaine, je vais physiquement et moralement plutôt bien. Allons, autant être lucide, absolument tout est bafoué, piétiné sans complexe, à commencer par notre devise “Liberté, Égalité, Fraternité”. À chaque nouvelle loi votée c’est une liberté supplémentaire qui disparaît ; l’égalité de nos jours se résume à la moralité de la fable Les Animaux Malades de la Peste de Jean De La Fontaine : “Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir” quant à la fraternité elle est à géométrie variable et doit se conformer au dictat du wokisme ou des groupuscules communautaristes prônant d’être tolérant sans l’être en retour. Comment faire front et être unis dans un tel capharnaüm ? Je ne parle même pas du principe de notre République : “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” quand on voit avec quel machiavélisme les élections, référendums sont tordus par les politiques de tous bords selon leurs propres interprétations et à leur avantage à l’encontre des volontés et désirs profonds du peuple. Le peuple n’a ni raison, ni tort : il décide, il est souverain… enfin devrait l’être. Notre classe politique a toujours raison même quand elle a tort infusant ainsi dans la société ce syndrome du “dernier jour d’un condamné” de V. Hugo où le coupable devient la victime et inversement. Je crois, comme Greg Tabibian, que ce ne peut pas être de l’incompétence et que tout cela est voulu car il bien connu qu’il est toujours bon de diviser pour mieux régner. Il ne s’agit pas d’être pessimiste, juste observateur et réaliste les médias peuvent bien titrer “un saut dans l’inconnu”, pour “le petit” (dont je fais partie), ce n’est pas l’inconnu, car il sait bien intuitivement que quoi qu'il arrive, en France, ce sera toujours lui qui portera la besace. Et plus le “petit” est perdu dans le marasme socio-politique emballé de peur avec un joli ruban rouge d’insécurité (c’est Noël en toute saison après tout), plus il craint de perdre le peu qu’il a déjà et donc est plus facilement influençable.
Nos énarques et autres cerveaux à cravate et chaussures cirées seraient bien inspirés de se rendre chez certains Français pour apprendre à gérer un budget. Nos politiques qui ont toujours le verbe haut et la justification adéquate s’imaginent relancer la croissance et la compétitivité alors que nous avons un taux de prélèvement obligatoire de 48 % : le plus élevé au monde… et ils cherchent encore avec une assiduité qui force l’admiration, comment nous en gratter encore davantage. Il ne faut pas être sorti de polytechnique pour savoir que dans ces conditions il est difficile de se considérer comme un grand pays quand méticuleusement ils ont laissé le tissu économique se détricoter tranquillement pendant des décennies : industrie, agriculture, recherche, artisans, PME, PMI, etc. De sacrés cerveaux cela va sans dire !!! Il y a bien eu les gilets jaunes dont la contestation a été habillement étouffé dans l’oeuf par l’intertion d’éléments perturbateurs venant desservir la cause en recyclant les vieilles méthodes mais toujours efficaces à la Charles Pasqua. Il nous faudrait bien un nouveau 1789 quand même, non ?! Faire tomber quelques-unes de ces têtes de parvenus de gauche comme de droite qui n’ont jamais tenu un marteau de leur vie, qui une fois dans les sphères politiques ne touchent plus une poignée de porte et surtout qui ne servent en rien l’intérêt des Français alors que nous les faisons vivre grassement. Commençons par notre Président qui se prend pour un monarque ; lui qui a l'outrecuidance de vouloir remettre à l’Archevêque les clés de Notre Dame de Paris suite à sa rénovation ignorant totalement le principe de séparation de l’Eglise et de l'État. De toute façon, on ne peut bien compter que sur soi-même et nous verrons bien, comme le dit Edgar Morin si : “Du chaos naît l'espoir dans la révolte des peuples”.