lundi 30 juin 2025
Apophtegme
samedi 28 juin 2025
Sage comme un…
Quand elle m’explique toutes ses croyances, il y a tout de même quelque chose de séduisant : les heures miroir, les signes, les alignements planétaires et autre synchronicité. Par quelque théorie cosmique, n’importe quelle micro-circonstance de la vie finit par trouver un sens. Seulement, je sème déjà mes forces dans les terres incertaines de la confiance en moi ; il ne me reste plus grand-chose pour arroser d'autres illusions. C'est tout de même assez enviable, au moins, certains, s'appuient même illusoirement, sur quelque chose à quoi raccrocher leurs espoirs et leurs rêves.
Moi : ah ?! parce qu’il a une adresse ?
Elle : je veux dire, poser sur le papier tes désirs et lui faire confiance pour en exaucer ne serait-ce que quelques uns.
Moi : tu me penses à ce point capable de faire confiance à un volatile ?
samedi 21 juin 2025
mercredi 18 juin 2025
Soumis (presque) sans commentaire
samedi 14 juin 2025
samedi 7 juin 2025
Rétrospective 06/2025
Je ne peux pas nier, bien que cette décision soit réfléchie, qu’il y ait au fond comme un sentiment de “fuite”. Peut-être me dis-je que repartir à zéro, sur une page blanche, une toute nouvelle histoire pourra s’écrire. Je n’aime pas trop cette idée (elle ne me valorise pas des masses) mais bon, c’est une probabilité à ne pas négliger. Si tel est le cas, la véritable question serait alors : que suis-je en train de fuir, ou bien, qu’essaye-je de poursuivre ?" Pas besoin de descendre en spéléo dans les profondeurs de mon esprit pour savoir intuitivement de quoi il s'agit, même si d'autres facteurs entrent sans doute en ligne de compte.
Professionnellement, j’attendais la bonne opportunité, au bon endroit, pour franchir mon Rubicon. Un emploi qui m’emmènerait jusqu’à la retraite, avec, au loin, ce petit parfum d’écurie… D’ici là, il me reste encore quelques années de trot avant de regagner le paddock. Dans l'idéal, j’aimerais que ce soit mon dernier poste. Reste à voir si "l’idéal" est au courant ; en attendant j’égrène pieusement le rosaire de mes trimestres.
Ce n’est pas vraiment un nouveau départ, plutôt la suite naturelle, presque inévitable, d’un chemin de simplification que je peaufine depuis de nombreuses années. Une lente épuration, patiente et lucide. Et puis, je me souviens de cette phrase lue quelque part, dont j’ai oublié l’auteur mais pas la pertinence : « Rien n’est plus intéressant dans la vie que ce qui va vous arriver. »