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Décembre, s'il n’y a pas de gros bouleversements durant les dernières semaines de 2024, je vais les passer tranquillement, au calme et en consolidant les acquis du dernier trimestre. Mine de rien, j'ai eu une sacrée année et je m'en suis pas trop mal tiré. Maintenant, je peux, avec une certaine quiétude miser davantage sur l’année prochaine. En attendant et comme l’écrit Manu Larcenet dans une BD : « Qu’importe les marées, les vents, les assauts ; toujours l’homme avisé s’accordera repos ».
[+]La p'tite musique qui va bien avec Regard - "Ride It"
Pourquoi ce titre ? Parce que j’ai passé presque toute la première moitié de l’année sans pouvoir fermer le dernier bouton de mes jeans. J’avais pris beaucoup de poids, j’en trainais pas mal derrière moi également ; tout est décidément lié.
Une activité sportive 5 à 6 jours dans la semaine entre 25 et 40 minutes. J’ai commencé doucement avec une semaine de Dynamix du programme P90X3 de Tony Horton. Puis, j’ai poursuivi avec une semaine d’une séance de bodyweight d’Ashton Hall. Et enfin, 10 Rounds de Joel Freeman, un (autre) excellent programme de BeachBody que j’avais déjà fait avec des résultats satisfaisants. Cela permet de re-travailler la musculation à une intensité que je peux contrôler et me remettre progressivement à la boxe Muay Thaï et au HIIT.
Une introspection douce où je teste avec plus ou moins d’assiduité la Cohérence Cardiaque ainsi que la relaxation qui se transforme le plus souvent en sieste. Je suis tout de même nettement plus détendu comparé à la fin de l’été. Le but reste de tenir les pensées négatives à l’écart et d’être plus “focus” sur d’autres plus utiles et constructives.
Résultats je suis passé de 77 kg fin août à 70 kg mi-novembre, l’objectif étant mon poids idéal, 69 kg, celui avec lequel je me sens le plus à l’aise dans mon corps. Je crois sincèrement que l’activité physique sauve ; j’en ai souvent parlé sur ce blog. C’est faire quelque chose tourné vers soi, pour soi, non par égocentrisme mais afin de retrouver de l’estime et de la confiance en soi. Les objectifs sont ceux que l’on se fixe permettant de la rigueur ou de la souplesse selon comment l’on se sent. Mon corps m’a bien fait comprendre qu’il me pardonnait difficilement cette longue pause estivale. C’est un peu une injonction quand ça va mal : trouver la force de se recentrer sur soi, remonter quand l’impression de se diriger vers le fond devient trop prégnante. Volonté, organisation, plan d’actions clair, c’est ce qu’il m'a fallu et ce dont je ne me sentais vraiment pas trop capable quand j’ai commencé. Néanmoins, la motivation vient également avec les premiers résultats.
“Le besoin sexuel est le plus violent de nos appétits : le désir de tous nos désirs.” - Arthur Schopenhauer
Cette jeune artiste autodidacte française développe sa recherche esthétique autour de la question du rapport à l’Autre. L’autre, c’est l’enfer, le frère, ou l’amant. C’est celui que l’on perçoit d’abord par le visage, toujours étranger, rappelle Emmanuel Levinas, philosophe que l’artiste affectionne. Point de catégorie ici néanmoins, puisque les images suggèrent une relation entre les êtres souvent ambiguë. Si le rapport à l’Autre est fondé sur une nécessaire différence, c’est en effet qu’il convoque une possible rivalité. Cela se sent dans ces couples enlacés, un homme et une femme généralement, auxquels il serait difficile d’attribuer telle ou telle partie du corps, autant qu’il semble impossible de définir la nature de l’intention, bonne ou mauvaise.
Ses œuvres introduisent le spectateur dans un monde où l’érotisme confine à la souffrance. Pour reprendre le titre d’un ouvrage de Pascal Quignard, c’est le sexe par l’effroi. Troublant est cet état indistinct où les personnages sont à la fois victimes et maîtres de leur désir. [...] De l’instinct à la pulsion et de la satisfaction à la jouissance, il n’y a qu’un pas. Rien d’étonnant ainsi à ce que l’artiste agence ses modèles en s’inspirant du shibari, pratique à la fois sadomasochiste et artistique du bondage japonais. Tout le paradoxe montré est celui d’un acte de chair qui se veut à la fois intime et théâtral, douloureux et poétique. C’est précisément dans la retraite privée que les pulsions se sacralisent avec une certaine théâtralité. Le sang bat dans les veines saillantes de ces jeunes gens en pâmoison, pris à l’instant acméique de leur flagrant délit. Les corps se tendent, se portent, s’enlacent, se tiennent. Ces corps, comme des bouches, parlent. D’où un rendu extrêmement chorégraphié dans un style proche de la figuration narrative et de l’illustration. Le cadre serré, focalisant l’attention sur une scène sans décor, rappelle que le regard est ici voyeur.
Hélène Planquelle développe également un travail de superposition des corps dans l’espace. Souvent, les membres se dédoublent, comme s’ils bugaient dans une jouissance convulsive. Les duos de personnages deviennent presque étrangers à eux-mêmes et d’autres larrons viennent s’immiscer dans les liaisons dangereuses. [...] Et, comme pour ajouter au doute qui plane sur la scène, plusieurs références bibliques parsèment les titres, [...] Where is your brother ? reprend l’épisode biblique du meurtre d’Abel par Caïn. Mais le frère, ici, incarne tout autant l’autre, l’amant ou la victime. Le corps succombe à l’appel de la chair et entraîne l’esprit dans sa chute. La concupiscence de la chair entre en résonance avec le crime insoutenable. Dans l’un, comme dans l’autre, ils disent : « c’était plus fort que moi ».
Elora Weill-Engerer / Boom!Bang!
One winter morning I went for a drive | I stopped somewhere between June and July | I love these warmer days | But maybe I can't see that the snow's still falling | I only see the gift my heart just brought me | (Merry Christmas babe) That's what she said | She didn't have to do much, but she made me smile | December in Manhattan feels like South Beach now | I love my baby, oh yes I do | It ain't about you giving anything, as long as you're my everything | Cause lady what could you give to me better than what you've been giving me | Just keep talking in my ear, cause I need it | And tell me you'll be right here if I need ya | The greatest present you could give is the present (oh, I need it) | It's just a regular morning, I'm a regular guy | Taking the train to my 9 to 9 |(But something's different today)| I had an envelope sitting right next to my breakfast | And it's from my baby, not the bill collectors | (Happy Birthday Baby) | Then it said... I know we don't got much but baby we got us | And after you get off, we gon' make sweet love | Now go and get that cake (oh yeah) | It ain't about you giving anything, as long as you're my everything | Cause lady what could you give to me better than what you've been giving me | Just keep talking in my ear, cause I need it | And tell me you'll be right here if I need ya | The greatest present you could give is the present (oh, I need it) | One day the whole world will hear me sing | Then I'mma run and buy you those things | But right now, three months pay barely gets me a diamond baby | But one day I'mma buy you that ring | Oh | Just keep talking in my ear, cause I need it | And tell me you'll be right there if I need ya | The greatest present you could give is the present (oh, I need it) | (Nothing but everything) | (I don't need anything, long as you're my everything) |
« Bienheureux les oublieux, car ils viendront également à bout de leur bêtise. » – Friedrich Nietzsche
« Vous qui dans les langueurs d'un esprit monastique, Ignorez de l'amour l'empire tyrannique, Que vos cœurs sont heureux puisqu'ils sont insensibles. Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuits paisibles. » – Alexander Pope
[+]Eternal Sunshine of the Spotless Mind en location sur YouTube
[+]La chanson qui va bien avec (bien entendu) Beck - "Everybody's Gotta Learn Sometime"