jeudi 18 août 2011

Jour J - longtemps

Pourtant je me sens fatigué, épuisé, éreinté, mais il est 1h30 du mat et toujours pas couché, je ne sais d’ailleurs pas si j’ai sommeil,  . Pour le savoir il faudrait que je me couche et j’en n’ai pas envie… d’ailleurs, je n’ai rien envie de faire. Je regarde la pile de bouquins à la tête du lit… soupires. Il faut que je me discipline, que j’apprenne à aller au dodo tout de suite après le brossage des dents, toute une éducation à refaire. Remarque, je ne risque pas de m’auto-punir de TV, je ne la regarde pas, je ne suis même pas sûr qu‘elle fonctionne, je ne l‘ai jamais allumée depuis que je suis rentré dans cet appart. Les micro-siestes n’y font rien, je ne récupère pas ; manque de vitamines ? Plus trop d’insomnies en ce moment, tant mieux ; mais encore des réveils nocturnes dus en grande partie au stress professionnel et à imaginer l’ayatollah qui me sert de patronne, essayer de me faire dire que la neige tombe noire alors que moi je la voie tomber blanche. Non, je crois que c’est assez simple en fait, il me faut tout simplement : des vacances. Je n’ai toujours pas fixé la destination mais j‘y pense très fort. Europe, Amérique, je n’ai pas pour l’instant envisagé l’Asie, mais vu l’état d’esprit dans lequel je suis actuellement, je me demande si un stage auprès d’un anachorète dans les grottes de l’Himalaya ne me serait pas plus profitable que d’aller griller sur une île semi-déserte du pacifique. Il reste aussi l’Afrique ou le Maghreb. Pourquoi pas l’Algérie, un ami m’y a invité. Je ne compte plus les semaines sans sexe aussi cet hiver, si je fais le bon choix, en plus de l’exotisme de la destination, je pourrais toujours m’arranger pour me faire enlever et violer par une tribu aborigène ou un quelconque groupuscule terroriste et optimiser mes vacances. P’tain décembre, c’est en décembre la quille… d’ici-là, je serai tellement lessivé, que je n’aurais peut-être même plus la force de porter ma valise.   Peut-être ne partirais-je pas d’ailleurs ? Si, si, si, je partirai en bâteau, en avion, à dos de chameau s’il le faut.  

« J'ai toujours détesté le labeur et si je travaille, c'est dans le but unique de subvenir à mes débauches (je me passe aisément du nécessaire). » Alphonse Allais -