mercredi 31 décembre 2008

Puisque c'est la coutume...

Bonne et Heureuse Année à tous...

mercredi 24 décembre 2008

mercredi 10 décembre 2008

My To Do List


Jeudi : Je fais mes valises 

Vendredi : Je prends le TGV pour une courte nuit à Paris

Samedi : Direction Reykjavik 

Des questions ?

lundi 1 décembre 2008

Tu regardes trop de films


Happiness is real when shared
Le bonheur est réel que partagé


samedi 27 septembre 2008

jeudi 18 septembre 2008

Tu lis trop de Mangas

Même si tu ne sais pas qui tu es… Même si d’autres veulent contrôler tes gestes… Continue à souhaiter que ton vœu le plus cher se réalise. […] Les moments du passés… Sont aussi éphémères que la danse des flammes. […] Puisque tout change… Puisque rien ne reviendra… Nous serons les dieux de la vie et du moment présent

Tsubasa Reservoir Chronicle Vol.10

vendredi 12 septembre 2008

Para-chute


Une grande partie de mes capacités et de mon savoir se basent sur mon expérience vécue car d’aussi loin que je me rappelle, je ne crois jamais avoir réussi quelque chose du premier coup. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais trop eu envie de tenter le parapente.

dimanche 17 août 2008

Mon coiffeur est une fée

C’est Andy qui m’a filé l’adresse. Dans les rues de la vieille ville, j’ai galéré un peu pour trouver mais je suis enfin tombé sur le salon de coiffure, celui qui a de la pelouse avec des petites marguerites fixée au plafond. Ce n’est pas grand, la clientèle a entre 7 et 77 ans et tout le monde baignent joyeusement au milieu d’un tas de cheveux multicolore au son d’une musique électro-techno à donf. Puis, après un massage du cuir chevelu hyper relaxant, un shampoing qui se termine par un jet d’eau froide rafraîchissant et un séchage au tuyau d’aspirateur, vient la question fatidique. Vous savez, cette question à laquelle vous pouvez donner n’importe quelle réponse, et dont le résultat final se solde toujours par une déception à la hauteur de vos espérances. Mais cette fois-ci... le résultat était parfait.


Michael : Alors, on les coupe comment ? 
Moi : bhein j’ai envie de changer de tête, alors comme ce n’est pas trop possible, j’vais déjà commencer par changer de coupe de cheveux. 
Michael : nous n’avons pas beaucoup le choix, vous avez les cheveux déjà courts, puis je suis coiffeur, pas Jésus. A votre âge, je ne vais pas vous faire une tête de gamin juvénile. 
Moi : (fou rire) Cool … vous venez de perdre votre pourboire. 


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dimanche 18 mai 2008

Nombre d'Or

Je voudrais être telle la pyramide de Chéops, le temple de Salomon ou encore le Parthénon. Je voudrais être un tableau de la renaissance, une église romane dont il a donné les proportions. On dit que tout ce qui est bâtit sans respecter ce rapport précis quelque part finit par s’effondrer. Pourtant il y a bien un moyen que les proportions précises qu’il donne et qui permettent de peindre, sculpter m’aide également à construire ma vie. C’est un secret millénaire. Ce nombre est-il un produit de l’imagination humaine ? Il se vérifie pourtant dans la nature : dans le rapport d’écartement entre les feuilles des arbres afin d’éviter que, mutuellement, elles ne se fassent de l’ombre, dans le nombre qui définit l’emplacement du nombril par rapport à l’ensemble du corps humain. Seulement voilà même avec la formule est-il possible d’enrichir son existence par les forces cachées qu’il recèle ?


( 1 + √ 5 ) : 2 = 1, 618033988
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mardi 13 mai 2008

Evidence : mot de l’ignorance


Marlène : P’tain Nico, j’ai vraiment pas la forme en ce moment
Moi : c’est passager sans doute ?
Marlène : oui peut-être, je n’en sais rien, ça fait un moment que ça dure
Moi : tu devrais te bouger un peu, faire du sport, sortir, voir du monde
Marlène : oui, c’est certain, je ne devrais pas me laisser bouffer par mon boulot comme ça
Moi : tu manges bien au moins ?
Marlène : je mange trop surtout
Moi : et ton sommeil, il te permet de récupérer ?
Marlène : oui… enfin… il faut juste que…
Moi : « il faut juste… » que quoi ?
Marlène : il faut juste que je pense bien le soir à ne pas prendre mon laxatif en même temps que mon somnifère
Moi : ?!?

vendredi 11 avril 2008

Dans les dents !

Qui parle le plus haut n'est pas nécessairement qui dit le plus vrai : la vérité est souvent très timide et chuchote plus qu'elle ne parle : elle a le sens des nuances.

A. Muller -

mercredi 2 avril 2008

Comme une résolution

« Qui est le meilleur au maniement de l’épée ? » demanda le guerrier.
« Allez jusqu’au rocher qui surplombe l’océan et insultez-le » répondit le maître.
« A quoi bon ? Le rocher ne me répondra pas. »
« Alors attaquez-le avec votre épée »
« Je ne ferai pas cela non plus. Mon épée se briserait et, si je l’attaquais à mains nues, je me blesserais les doigts pour rien. Ma question était tout autre : qui est le meilleur au maniement de l’épée ? »
« Le meilleur est semblable au rocher, répondit le maître. Sans même dégainer sa lame, il montre que nul ne parviendra à le vaincre »

mardi 4 mars 2008

Tu écoutes trop de musique

I was swimming across the skyClouds and Angels by my side | Then I realized that I was lonely And it wasn’t such a good thing | I was flying in paradise | In that ocean of dead lights | I was looking for your smile in the wind | But there was nobody there this morning | I believe in your smile everyday | But I know that you’re far from my way | When I talk to the moon I can hear you | In the dark I can see, I can feel your light




lundi 25 février 2008

Age Quode Agis

Un jour, le Courage, plus courageux que d’habitude, décide de frapper à la porte de la Peur :

« Qui est là ? » demande la Peur.
« C’est le Courage ! » répond le Courage.
« Entrez » dit la Peur.

Le Courage ouvre la porte, et derrière, il n’y a personne…


mardi 19 février 2008

Le risque est-il un privilège ?


Le carrefour est un lieu sacré ; les dieux avaient coutume d’y dormir et d’y manger. C’est là, que se prennent les décisions. Où les routes se croisent, deux grandes énergies se concentrent : le chemin que l’on va choisir et celui que l’on abandonne. On ne peut pas y rester pour toujours. Faire un choix c’est renoncer, une fois qu’il est fait, on doit poursuivre sa route, sans penser à la voie qu’on a délaissée. Très souvent (dans mon cas du moins) le chemin de la Raison part à l’opposé de celui du Cœur. Alors, j’ai souvent suivit mon cœur, aveuglément comme le veut l’Amour pour me retrouver le plus souvent dans une impasse. Mais comment savoir ? J’ai toujours parcouru mon existence comme je parcours le monde : en quête de mes idéaux et à la rencontre de ceux qui pourraient mettre les leurs en commun avec les miens. Peut-être vais-je chercher très loin ce qui pourrait être accessible tout près. Certains pensent sans doute que cette quête est inutile, que c’est accumuler sans raison des faux pas prévisibles. Vivre n’est-il pas prendre des risques pour ses rêves ? Poursuivre ses rêves à un prix qui entraînent inévitablement sur la route des difficultés, des frustrations et des déceptions. Toutefois, ce prix à payer ne sera jamais aussi élevé que si je ne prends pas ces risques. Il est possible qu’ils soient une perte futile d’énergie. Je pense que l’on peut faire la conquête de soi-même en même temps que celle du monde et que tout cela m’est nécessaire alors… il ne sert à rien de vouloir me rendre plus court ce chemin. Chaque jour, mes pas me rapprochent de toi mais aussi, une nouvelle fois de la croisée des chemins. Nous allons nous y retrouver, nous y asseoir tous les deux, vivre des moments que j’imagine merveilleux et mes yeux te supplieront de répondre à cette question : « Il y a-t-il un moyen de concilier plutôt que de renoncer ? ».

mercredi 13 février 2008

jeudi 7 février 2008

Les Anges

Chaque fois que nous nous quittions à l’aéroport, j’avais l’impression de disparaître. Ce qui est finalement arrivé pour de bon. La dernière fois à L.A. des images si violentes et si perverses m’accompagnaient, qu’elles sont restées pendant très longtemps mon seul point de repère. Elles le sont encore un peu… je crois. En lisant, le premier roman de Bret Easton Ellis « Moins que zéro », je me suis dit que j’ai dû certainement passer à côté de quelque chose là-bas ; pendant 2 ans j’ai dû passé à côté de toi. Encore aujourd’hui, je ne trouve pas de mots à mettre sur ce ressenti. Certains passages de ce livre me semblent si familier : le comportement des personnages, la mentalité, les excès, etc. Puis, j’ai lu ces quelques lignes dans les dernières pages du livre :

Et j’ai rencontré Alana par hasard dans le Beverly Center.
« ça fait longtemps que je t’ai pas vue », je lui ai dit.
« Ouais, j’suis pas beaucoup sortie ces jours derniers. »
« J’ai rencontré quelqu’un qui te connaît. »
« Qui ça ? »
« Evan Dickson. Tu le connais ? »
« Je suis avec lui. »
« Ouais, je sais. C’est ce qu’il m’a dit. »
« Mais il baise avec un autre mec, Derf, qui va en fac à Buckley. »
« Oh ! »
« ouais, oh ! » elle à fait.
« Et alors ? »
« C’est tellement typique. »
« Oui » j’ai fait, « c’est vrai »
« T’as passé un bon moment ici ? »
« Non »
« Dommage »

Vous devez vous demander pourquoi cet extrait ? Parce qu’à mon sens, il révèle en quelque sorte les manques existentiels de notre vie de tous les jours. Les relations rapides et interchangeables, la communication réduite au minimum et à l’état brut : l’essentiel du superficiel. Je crois que c’est ce que j’ai vécu sans vouloir le réaliser. C’est aussi ce à quoi je ne veux pas me résigner mais que je suis contrains, dans une certaine mesure, d’accepter pour ne pas me marginaliser davantage de la société avec laquelle je dois faire que je le veuille ou non. Je pense que j’aurais dû lire Ellis avant mon départ. Peut-être devrais-je aussi, arrêter de dessiner de petites fleurs autour de ma vie en attendant celui qui . . .

[+]Sunset Blvd by nancyfatale

dimanche 27 janvier 2008

Masterpiece

Les photos me font horreur, je crois même qu'elles me font peur ! Je ne sais pas vraiment d'où ça vient, peut-être le fait de me retrouver coucher sur du papier glacé pour l'éternité (enfin presque, il ne faut tout de même pas exagérer). Même tout petit, je fuyais les objectifs. Alors, je ne vous dis pas comme j'ai galéré pour trouver une photo de moi minot. D'ailleurs, j'ai du demander à ma Mère, qui elle non plus n'en a pas des masses, peut-être 4 ou 5 tout au plus. Elle m’a déniché celle-là de je ne sais où, un album caché certainement. Voilà... c’est moi à 4 mois !!

mercredi 23 janvier 2008

Réminiscence

Un ministre du rabbi Nachman de Braslav vint trouver son roi :

Sire, la récolte est empoisonnée par un champignon, l’ergot de seigle. Ceux qui en mangeront deviendront fous.
- Et bien, il faut avertir les gens afin qu’ils n’en consomment pas, dit le roi.
- Mais, répond le ministre, il n’y a rien d’autre à manger et si on ne leur donne pas cette nourriture contaminée, ils mourront de faim et ils se révolteront.
- Et bien, qu’on leur donne cette récolte empoisonnée et nous, nous puiserons dans la réserve de céréales saines, dit le roi.
- Mais, répond de nouveau le ministre, si tout le monde est fou et que nous seuls restons sains d’esprit, alors c’est nous qui serons pris pour des fous.
Le roi réfléchit et concède : 
- Bien, nous n'avons guère le choix. Nous devons nous aussi manger de cette récolte empoisonnée comme toute la population. Mais, ajout-t-il, nous nous mettrons une marque sur le front pour bien nous rappeler que nous sommes devenus fous. 

mercredi 16 janvier 2008

Au bord du Lac je me suis assis et j'ai pensé à toi

Tu portes le nom d’un ange et c’est pourtant en enfer que j’ai bien cru vivre parfois durant les trois ans partagés avec toi. A présent, tu réapparais ponctuellement dans ma vie, dans les moments où je m’y attends le moins mais qui me font le plus de bien. Aujourd’hui, j’ai ouvert le mail que tu m’as envoyé il y a quelques jours. J’ai lu tes mots lentement pour ne pas arriver trop vite à la fin. Tu me parles de ta vie, du temps qui a passé, de ton travail, de tes envies. Moi, je t’ai répondu des banalités sur une année tumultueuse et une rupture douloureuse qui n’est pas sans me rappeler notre passé. Une piqûre de rappelle sur notre histoire que je voulais sans fin mais dont nos différences avaient déjà posées les limites. Il me reste si peu de toi, même pas une photo mais encore l’odeur de ta peau, nos nuits ton corps contre le mien, la chaleur de ton torse contre mon dos... et ces pétales séchées des fleurs que tu m’as envoyées. Nous ne nous sommes pas revus ; je ne sais pas, si comme le reste, il faut le regretter. Tu me manques encore, il n’est pas rare que tu occupes mes pensées avec la même intensité que tu as marqué ma vie. Je suis heureux que parfois je traverse les tiennes. Je crois que tu m’as appris ce qu’était « Aimer », finalement de la plus belle façon qu’il soit, puisque dans mon coeur tu es resté.

mardi 15 janvier 2008

Noctambule

Cette nuit, je me suis réveillé en nage. Je ne sais pas trop l’heure qu’il était. Je n’ai pas voulu regarder et m’abaisser au calcul du décalage horaire. Mes bras étaient croisés sur la poitrine comme un geste instinctif. Je n’osais pas bouger dans tant d’humidité. Et, toujours cette étrange sensation que quelque chose encore me relie à lui. Une intuition tenace et inexplicable, qu’il m’est impossible d’interpréter. Mon corps use de tous les stratagèmes pour exulter les obsessions de mon esprit. Une véritable armée interne œuvre pour mon équilibre, s’active pour ne pas me faire perdre la raison. C’est comme si, elle poussait vers l’extérieur toute cette douleur pour éviter qu’elle ne s’accroche à mes cellules et cause des dommages irréparables. Ces soldats organisés tentent de rétablir les liaisons neuronales me permettant de faire face à la réalité. Ils contrôlent mon souffle pour retrouver plus de calme et gérer les montées d’adrénaline. Ils luttent sans relâche pour me faire oublier l’humiliation et le jeter hors de mon esprit, comme si cela était possible. C’est un combat pacifique auquel je devrais me rallier, consciemment et sans résistance, pour oublier. Prendre part au mouvement naturel de la vie, me résigner et tirer les leçons de ma déraison. Me dire enfin, que mes intentions étaient bonnes et guidées par le cœur, ce n’est pas à moi de regretter. Sans vouloir lui nuire, il m’arrive de penser, que tout comme moi, un jour il récoltera les fruits amers du remords. Non pas qu’il me regrettera, mais simplement qu’il sera face à ce qu’il a prétendu être. Je serais présent dans son esprit, comme un fantôme qui surgit du passé pour lui rappeler que tout bon droit revient à son maître.

Hypnose


Dors, laisse demain s'occuper de demain...
...La totalité du temps se situe dans le présent

Jiddu Krishnamurti - 

Ephémère

Tu m'as perdu dans les méandres de ta vision de la vie, tirée de tout ce qui pouvait nourrir une pseudo-philosophie. Tu te moquais des paradoxes tant que ceux-ci te permettaient de protéger ton image. Pourtant, ne faut-il pas savoir mettre des limites à ses contradictions ? Je marchais près de toi, même sur les plus belles plages cela restait du sable mouvant ; j'ai même cru y sombrer quand ma main tu as lâchée. La souffrance est le prix à payer pour tant d'attachement. Un crédit sur plusieurs années qui se soldera quand enfin, je réaliserais de l'impermanence de tout ce qui constitue nos vies. Dans tes yeux noirs insondables habitaient des mondes inconnus où je n'avais pas accès, ils m'interrogeaient sur le destin de mon amour pour toi, me renvoyaient à tant de mystères… alors j'aurais pu comprendre. J'ai pourtant continué mon chemin seul, persuadé de la sincérité de mes sentiments que tu as mis tant de mal à bafouer. Et, quand de ta bouche, tes peurs me disaient que je ne savais pas aimer, mon cœur saignait ; liquide âpre qui se répandait sur ce que je t'ai donné de plus beau. Loin de ton regard, mon corps se dissolve dans l'eau salée où baignent tes silences. Chaque jours est lourd d'une violence muette et subie. Alors, réduit à l'invisible, je continue ma course, essoufflé pour rattraper l'inexorable passé vers un futur qui n'existe plus. Il me reste l'espoir de te revoir puisque dans tes remords il me semble encore entendre battre ton cœur et le début d'une nouvelle histoire.

[+]La petite musique qui va bien "Who Am I" - Peace Orchestra

Tu écoutes trop de musique

Some people see a change
Some will remain the same
Others will live their lives under the gun
Some see the road as clear
Some say the end is here
They say it's a hopeless fight
But I say I gotta try