mercredi 29 décembre 2010

Les points positifs de 2011


1°) Nous ne serons plus en 2010, ce qui est plutôt une bonne chose tant cette année a été pourave.

2°) Les années impaires me sont plutôt favorables en règle générales, je n’ai pas de statistiques précises mais ça me rassure de le penser.

3°) Vénus passe dans mon signe dès le début de l’année, au mois de janvier et j’espère bien qu’elle s’arrête un petit peu le temps de me trouver un Loulou (bonne idée cadeau pour mon anniversaire) : beau, gentil, sexy et riche (d’autres critères sur tu-reve.com) ; après elle pourra se barrer, je m’occupe du reste.

4°) Mon crédit se termine ce qui donnera un peu d’oxygène à mes finances qui, à chaque fin d’année survivent sous respiration artificielle.

5°) Je vais enfin pouvoir assister au concert de Sade, ce sera en mai à Paris (merci Arnaud d’ailleurs !) et l’occasion de passer quelques jours dans la capitale si mon emploi du temps me le permet.

6°) Et bien évidemment, comme chaque année : j’arrête de fumer.

Bon réveillon et excellent début d’année 2011 à tous !!!
A l’année prochaine !!!

vendredi 24 décembre 2010

Soumis sans commentaire

Joyeux Noël à Tous !

[+] Source Homocity : Les lutins et Rémi - 1ère partie

dimanche 19 décembre 2010

Lucky Star

Pour celui qui veut se faire draguer ou baiser, je pense qu’il y a plus d’une occasion à chaque miles entre Highlands et Santa Monica pier, mais ce n’étais pas mon intention, du moins pas ce jour là. J’étais souvent dans le coin ceci-dit. J’étais passé trainasser au bookstore de Sunset cherchant une idée cadeau pour la soirée chez C. J’ai remonté Vine boulevard pour m’arrêter au Pantages. Stomp ne passait que le mois prochain, ils avaient remplacé Wicked que je voulais voir une nouvelle fois par Mary Poppins. Dégoûté, je n’ai pas acheté de places, car les bonniches qui volent, c’est pas mon truc. Tant pis, je n’irai pas au théâtre cette fois-ci. Je regarde l’heure sur mon portable en me disant qu’il fallait que je me bouge le cul à remonter vers le Metro. De toute manière je suis tout le temps en retard. Il fallait bien sûr que je repasse à l’appart. Heureusement, je n’avais pas donné d’heure fixe à B. pour venir me chercher, je lui avais simplement dit de passer me prendre dans la soirée. Ça m’aurait tout de même un peu emmerdé qu’il attende devant la porte alors qu‘il devra très certainement poireauter pendant que je me prépare.


Hollywood boulevard est un perpétuel spectacle, en journée bien sûr mais surtout à la tombé de la nuit. Les vitrines, les gens, l’ambiance… je marchais et je crois que j’étais bien, je n’avais rien de particulier en tête. À quelques mètres de moi, je vois un mec qui indiquait en Espagnol leur chemin à deux nanas. Mon regard s’est posé sur lui, premièrement parce qu’il était beau et deuxièmement parce que malgré le brouhaha et cette infernale animation de la rue, ses gestes semblaient au ralenti durant tout le temps que je m’approchais de lui. A son niveau, l’échange de nos regards a été d’une violente intensité. En le dépassant j’ai senti mon cœur battre si fort que je voyais le moment où il allait faire exploser mon thorax. Je me suis retourné, il avait finit de parler et il se tenait sur je ne sais quelle étoile de star du trottoir en me fixant. Tous les quidams avaient disparus, je ne voyais plus que lui. La tension était si forte dans mon pantalon que j’ai bien cru que j’allais perdre les boutons de la braguette de mon jean sur le walk of fame. Cela a duré bien 5 minutes jusqu’à ce que j’arrive au passage pour piéton, je me retournais et lui me regardais planté là. Il a fait un léger mouvement de la tête pour me dire de venir et moi un mouvement de sourcils l’air de lui dire que ce n’était pas possible. La foule a envahi de nouveau mon espace de vision jusqu’à ce qu’il disparaissent parmi la faune environnante. Que ce serait-il passé ? En tout cas, ce genre d’émotions semblent tellement plus intenses qu’un orgasme, qui se souvient d’un orgasme un an après ?!? S’il y avait eu sexe, cela n’aurait peut-être pas autant marqué ma mémoire Ce n’est que 5 minutes de ma vie, mais un an après, jour pour jour, je me souviens encore de lui et je le revois comme si c’était hier. 

[+]Photo : « Los Angeles Hell on Earth » by Aishado

lundi 13 décembre 2010

Narcissisme : mode d’emploi





«Je suis décidé à ne fréquenter que mes égaux, je ne fréquente bien évidemment personne puisque je suis sans égal.»


« La conjuration des imbéciles » John Kennedy Toole -

dimanche 5 décembre 2010

1, 2, 3, etc. et puis s’en va

Il n’y a pas si longtemps… Un jour, tu m’as demandé : « comment sais-tu que tu m’aimes ? » et je t’ai répondu : « Parce que quand tu vas prendre ta douche, tu me manques déjà ». Si le fait d’être heureux m’appartient, le bonheur d’être avec toi passe par de petites choses que tu me procures, sans même t‘en rendre compte. La façon dont tu me souris, ton regard, ta manière délicate que tu as d’arroser tes plantes vertes, quand le matin tu choisis tes vêtements et que tu boutonnes précautionneusement ta chemise devant le miroir, quand tu m’embrasses en murmurant « on se voit ce soir », ce petit texto que tu envois en milieu de matinée pour me dire que je te manque, dans la façon que tu as de me prendre dans tes bras, quand tu t’appuis au chambranle de la porte et que tu me demandes en souriant ce qu’il y a de bon à manger ce soir, quand tu me suis du regard dans nos sorties, etc. etc. etc. Et je voudrais que cela continue à jamais, que chaque aujourd’hui soit hier pour que ces menus plaisirs ne s’altèrent pas demain dans cette putain de garce d’habitude qui abime tout. Je voudrais savoir qui de nous deux aime le plus l’autre ? Si tu m’aimeras toujours ? Quand cet Amour se changera-t-il en de l’attachement seulement ? Etc. etc. etc. Et à chacun de ces moments vécus à t’observer et à bien d’autres encore, mes interrogations s’envolent. Mon bonheur est dans ces petites choses que tu fais, elles sont simples mais pas simplistes pour la personne qui chaque jour en est le témoin. Cette alchimie de faits anodins font des battements de mon cœur autre chose qu’un simple réflexe maintenant la fonction vitale. La multitudes de choses qui peut me rendre heureux sont sans doute aussi nombreuses que nous sommes d’êtres humains sur terre et pourtant, à un moment de ma vie, il semblerait que tu ais été le seul capable de les transformer en bonheur. Il m’arrive de me demander comment ma vie était possible avant toi ou ce qu'elle aurait été sans. Est-ce donc ça Aimer ? Si c’est ça… je veux t’aimer encore, etc. etc. etc.

[+]La petite musique qui va bien Craig Armstrong "World Trade Center OST"

jeudi 2 décembre 2010

Ni dieu Ni maître # 2

 « Comment lui dire que nous les dieux préférons les athées et les agnostiques dont l'esprit disponible est capable d'entendre nos nouveaux messages alors que les religieux bouclés dans leurs certitudes nous ferment tout accès à la communication ? » 

« Le mystère des dieux » Bernard Werber -


« Tous ceux qui sont sérieusement, je dis bien sérieusement, impliqués dans la science, finiront par comprendre qu'un esprit se manifeste dans les lois de l'univers ; un esprit immensément supérieur à celui de l'homme. Je crois au dieux de Spinoza, au dieu révélé dans l'harmonie du monde mais pas en un dieu qui se préoccuperait des faits et gestes de chacun.» 

Albert Einstein -

dimanche 28 novembre 2010

11/11

Tiens… aujourd’hui j’ai pensé à toi. Nous devions nous appeler le 11 novembre. C’est toi qui me l’avais proposé en fait. Je t’ai envoyé un texto pour te demander à quelle heure tu étais dispo et tu n’as pas répondu. Finalement, cela m’a arrangé ; je crois que ça me faisait un peu chier de payer une communication internationale simplement pour se demander comment on allait l’un et l’autre et se raconter des banalités qui ne mènent à rien. De toute façon, j’aurais très certainement menti. Oui, aujourd’hui j’ai pensé à toi ; sur la playlist est passée notre chanson qui n’est que la mienne d’ailleurs maintenant et, comme un con, j’ai versé une p'tite larme… va savoir pourquoi ? Sans doute parce que le fait de ne plus t’aimer est tout autant douloureux que le contraire.

[+]La petite musique qui va bien « In my mind » by Heather Headley
[+]Photo: « The end » by Poprage

lundi 22 novembre 2010

Carte Postale

Certains matins sont plus difficiles que d’autres... ces matins qu'on sait sans avenir. Je m’étais glissé du lit en silence et il m’a demandé ce qu'il se passait. Je lui ai répondu que je devais aller acheter deux/trois trucs s’il voulait manger quelque chose. A mon retour à l’appartement, j’étais accueilli par son sourire, il était encore allongé sur le lit et plus beau que la veille. Je lui ai tendu une serviette et à sa sorti de la salle de bain, le petit déjeuner s’étalait généreusement sur la table. Il a pris l’éclair au chocolat en me disant que c’était son préféré moi, la seule chose que j’ai réussit à décrocher c’est que même ses ronflements la nuit étaient attachants… il a rit et je n’ai plus rien dit. Il ne m‘a rien laissé, ni numéro de téléphone, ni Email, juste un dernier câlin et l‘odeur de sa peau de latino sur les draps… Je l’ai regardé descendre les escaliers jusqu’au métro supposant que ce serait la dernière fois que je le verrais. Cet après-midi il sera à Carcassonne, demain à Madrid, après-demain à Lisbonne, sans doute plus tard de retour au Salvador et moi ici… 

[+]Photo : "The Reflection" by Nickunlimited

mercredi 17 novembre 2010

Medium Rare

S. : Alors ?! Que fais-tu finalement ? Comptes-tu prendre quelques jours pour remonter chez toi à Noël ?

Moi : Non, peut-être en janvier, pas sûr...

S. : tu ne vas pas pouvoir profiter de la bonne cuisine de ta Maman pour les fêtes de fin d’année alors ?

Moi : non, et puis de toute façon ma Mère elle ne cuisine pas. . . elle brule.

jeudi 11 novembre 2010

dimanche 7 novembre 2010

Erreur 554

Je t'écris ces quelques mots car je sais que tu ne viendras pas ici pour les lire. Tu me manques, il y a-t-il un jour où je ne pense pas à toi ? Je ne crois pas. Tu sais, ça ne vas pas ici, et quand c'est ainsi, je fais des bêtises, pour combler le vide que tu m’as laissé. C'est dans ces moments où j'essaie de toutes mes forces de t'oublier que tu es le plus présent. Quand les choses ne tournent plus rond, j’essaie de me rapprocher de ce que je connais le mieux, et ce que je connais le mieux c'est toi. Rien est simple et je ne sais que faire de cet Amour si inconfortable. Je passe mes nuits avec toi mais je me réveille en compagnie de la solitude, je m’endors avec ton absence, il me semble passer mes journées à t’attendre, je crois que je t'aime encore ; oui, ce doit être ça je t‘aime encore ; et quand dans ma tête me revient l’air de cette chanson, je sais que je t'aime toujours

[+]La petite musique qui va bien Devics "Just One Breath"

mardi 2 novembre 2010

Chaque matin, un nouveau con se lève

Mi-août 2010

Encore une fois en retard, Mo. m’attendait patiemment à la sortie du métro, planté dans ses Dock’s Martin ; pas vraiment souriant. Apparemment c’était un jour « sans » . Il était 19h00 et il faisait encore une chaleur écrasante. Nous avons profité d’un peu d’ombre sous un arbre. Lui sur le banc et moi assit sur le dossier. La position était suggestive, pas trop mais assez pour laisser peu de doutes sur notre orientation sexuelle bien qu’il n’y ait rien entre nous. Il avait déjà manifestement un peu bu et dans ces conditions il devient très tactile. Nous discutions quand à quelques mètres, un mec s’apprête à passer devant nous. A son regard, je sens qu’il va se passer quelque chose et ma façon de me raidir me donne l’intuition que ça ne va pas être « cool ». Effectivement, il passe à notre niveau et murmure de manière audible : « sales PD ». Avant même que j’ai pu réagir ou même le retenir, Mo. redresse la tête, se lève et lance au mec qui nous a dépassé : « Qu’est-ce que ça peut te foutre qu’on soit PD, c’est pas toi qu’on encule ». Deux mots surgissent dans ma tête : « OH PUTAIN !» Là, le type en question se retourne et se rapproche, il commence à nous déblatérer un tas d’insultes incluant tout le vocabulaire homophobe à sa disposition. Je constate d’ailleurs, non sans plaisir, qu’il en connaît un sacré rayon sur les pratiques sexuelles masculines, j‘étais même à deux doigts d‘un début d‘érection. J’avais un peu peur qu’ils en viennent aux mains mais Mo. m’épate pour ça. Fort d’un physique quelque peu intimidant et une fois sa petite bulle sortie, il peut occulter complètement ce qui vient de se passer. Aussi, il était déjà assis continuant notre discussion, laissant notre protagoniste seul avec son monologue. Face à notre indifférence et commençant, je pense, à paraître un tantinet ridicule, il a finit par se barrer. Il y a encore quelques années, je l’aurais peut-être ouverte mais maintenant, par lassitude de certains comportements ou peut-être par lâcheté (j‘en sais rien), je n’ai pas répliqué en me disant comme souvent : « place aux cons ». Quand je croise certaines grandes gueules dans la rue avec leur petite amie, leur femme ou copains de rugby, ayant toujours « une bonne petite blague homo lourding » à raconter ou un mec un peu efféminé à singer comme un abruti et, qui changent de trottoirs, baisse la tête ou détourne le regard parce que la veille je les ai croisés dans des lieux, toute bite dehors, la bouche ou le cul grand ouvert, dans des situations parfois plus que compromettantes, cocasses et perverses, je me dis : « toi mon pauvre gars, tu ne devrais pas trop la ramener ». Mais je m‘abstiens de tout jugement sur la personne. Je peux comprendre certains comportements conditionnés par une éducation, une religion ou je ne sais quel autre précepte du genre « tu seras un homme mon fils » ou « C‘est un pêché qui t‘enverra tout droit griller en enfer». D’autres goûtent à des plaisirs et des envies avec une culpabilité qu‘ils n‘arrivent pas à assumer après. Quoiqu’il en soit, cela ne justifie en rien de s’en prendre aux autres, de manière haineuse, complètement gratuite et provocante. Bref, la phrase "Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences" n'aura jamais été plus d'actualité.

samedi 23 octobre 2010

Fou du volant

Lui : B’hein Nico, tu ne m'as pas entendu hier, je t’ai croisé sur l’avenue, j’ai klaxonné, klaxonné, même pas tu t’es retourné : t'es sourd ou quoi ?!?

Moi : non… mais en même temps, je ne m’appelle ni « tutute » ni «pouette-pouette»

dimanche 10 octobre 2010

Tu lis trop de livres

"J’aime ces gens simples et francs, qui sont ce qu’ils sont et se donnent pour tels, sans camouflage. Leandro avait un esprit pratique, nourri d’expérience, souple et précis, purgé de toute sensiblerie. Son intelligence, essentiellement naturelle, faisait penser à ces eaux de montagne, froides, un peu rêches, mais vives et limpides. Il n’avait pas le fétichisme des idées générales et parlait sans assurance, en homme de bonne foi qui, bien souvent déjà, avait dû modifier ses opinions ; sur la plupart des questions, il montrait des vues judicieuses, nées du contact des faits, non du maniement des livres. Sa conversation (il ne prenait d’ailleurs la parole que lorsqu’il avait vraiment quelque chose à dire) était reposante et tonique. Nul doute que sa présence ait été pour beaucoup dans le bon souvenir que je garde de cette tournée sur le rivage africain. […] Il a dit alors quelque chose de vague, comme ceci, mais avec un accent inattendu d’irritation : « Je ne sais pas comment les gens sont fait ! […] Tout leur paraît toujours invraisemblable ! Est-ce que la vie n’est pas faite presque uniquement de détails exceptionnels ?"

« Confidence africaine » - Roger Martin Du Gard

mercredi 6 octobre 2010

The Raven

 

The Raven court métrage écrit et réalisé par Ricardo De Montreuil(film tourné en un week-end à Los Angeles) avec Victor LOPEZ dans le rôle de Chris Black

lundi 4 octobre 2010

Est-ce que jamais la forêt ne se perd ?

En ce moment, je ne peux pas dire que ce soit la grande forme mais j'assure et je fais « comme si » et ce n'est déjà pas si mal, non ?! Beaucoup de choses en moi, me font penser que je traverse une crise. Certains signes avant-coureurs ne m'ont pas trompé : le rythme de mon sommeil, ma façon de m'alimenter, ma consommation de caféine, la perte de concentration et d'énergie, etc... De quel genre sera-t-elle ? De quelle intensité ? Avec quelles conséquences ? Pour combien de temps ? De l'extérieur, il est difficile de croire que quelque chose ne va pas mais à l'intérieur cela ressemble à une maison d'un désordre proche du capharnaüm. Une sorte de « burn-out », la façade est nickelle et l'intérieur est niqué... brulé... détruit. Et puis, il y a ce vent d'automne qui s'est levé et qui me rend fou accentuant davantage l'impression que je vais devoir crawler encore plus fort à contre courant. La ville est belle certes, et agréable à vivre bien sûr... mais la mentalité ici ne me convient pas et j'ai beaucoup de mal à m'y adapter. Le travail m'offre toujours une grande satisfaction mais mes projets me frustrent car ils demandent beaucoup d'énergie pour des résultats incertains sans être persuadé que ce ne soit pas une perte de temps ; et comme d'habitude j'irai au bout. Je me demande jusqu'à quel point ils ne constituent pas uniquement une distraction... de moi-même ? Je voudrais reprendre le sport, mais quand nous nous sommes quittés, B. est reparti avec une partie de mes fringues dont toutes celles de sport ; sans doute aura-t-il pensé qu'il n'aura pas tout perdu. Je suis également en manque d'affection et de tendresse. Ça, le sexe peut difficilement le remplacer, mais je ne cours pas après et il me le rend bien d'ailleurs . Que se cache-t-il réellement en dessous de ces périodes de mal être ? Pourquoi ai-je tant de mal à me projeter dans l'avenir comme si on me demandait de dessiner l'infini ? Jusqu'à présent, je suis sorti un peu plus fort de ce genre de périodes, j'espère qu'il en sera de même cette fois-ci encore. Tous ces choix faits ces derniers mois et par conséquent tout ce à quoi j'ai du renoncer : est-ce que cela a véritablement un sens ?

« La vie n’a pas de sens ; ni sens interdit ni sens obligatoire, elle va dans tous les sens. Elle fait mal aussi longtemps qu’on veut lui imposer un sens, la tordre dans une direction ou dans l’autre. Si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle est le sens ! »

Christiane Singer -

mercredi 29 septembre 2010

mercredi 15 septembre 2010

Tu lis trop de livres


« Chaud et ondoyant, le souvenir de sa bouche est resté longtemps sur la mienne ; aujourd’hui encore je pourrais presque le retrouver. Il m’est plus tard arrivé d’avoir une impression de rougeoiement secret comme des pétales de fleurs humides et ardents en train de danser sous la bruine ». 

Cui Zi'en - "Lèvres Pêches"


mercredi 1 septembre 2010

Tu lis trop de BD

C’est très impressionnant une crise d’angoisse même si c’est très différent d’une personne à l’autre. Chez moi, l’esprit ne fonctionne plus que par à-coups et le corps ne répond plus normalement. C’est un abîme insupportable parce qu’il laisse entrevoir un dysfonctionnement intime inexpliqué et incontrôlable. J’ai pu tout au plus apprendre à vivre avec. Apprendre à vivre avec, ça veut dire une peur irraisonnée qu’à chaque instant tout se détraque : à la boulangerie, au volant, en reportage, chez des amis. Ça veut dire n’avoir jamais de repos tant que je n’aurai pas trouvé le facteur déclenchant. Je n’ai pu qu’adapter ma vie autour de ce désordre aléatoire. Je suis sujet aux crises d’angoisse depuis l’enfance. Elles portaient alors d’autres noms : tétanie, hypoglycémie, spasmophilie, malaises vagaux, etc. Je peux aujourd’hui leur donner un nom définitif, si ça ne m’aide pas à vivre, c’est quand même toujours ça de pris. 

Manu Larcenet - "Le Combat Ordinaire"

[+]Dans les Cévennes, ce n’est pas mal non plus : « Retour à la terre » Vol.1 Vol.2 Vol.3 Vol.4 Vol.5 de Manu Larcenet & Jean-Yves Ferri

vendredi 27 août 2010

C'est « beers » le vendredi

C'est maintenant devenue une habitude, le vendredi, j'vais boire ma p'tite bière au Bear's. Pourtant, cela avait mal débuté le premier soir, par une grosse blague gay bien lourde.

Barman 1 : Bonsoir 
Moi : Bonsoir... une pression s'il vous plaît 
Barman 1 : Bhein ?!? C'est vendredi 
Moi : ??? oui, c'est vendredi et...? 
Barman 1 : le vendredi c'est le jour du poisson ! 
Moi : P'araît 
Barman 2 : (du fond de la salle) il veut se faire bouffer la raie !!!  


A vrai dire et contrairement à ce que je pouvais imaginer, la ville rose n'offre pas un grand choix pour les sorties dans le milieu : 2 ou 3 saunas, 1 cruising bar, 1 boîte plutôt réservé à une jeune clientèle et une autre qui tourne plus ou moins hétéro. Je suppose que tous les nouveaux venus doivent se farcir (enfin bon, je m'entends) cette veille introduction très usée par le temps en guise de bizutage. Une fois ce moment de haute poésie passé, ce petit lieu est vite devenu (et de loin) mon préféré. C'est un peu le rituel du vendredi soir, pour couper avec le taff, de retrouver en soirée : Bears, Cub, Daddy, Butch, Chub et Chubby, tous adorables. Un petit moment sympa, dans un endroit atypique où il m'est arrivé un soir devant ma mousse de regarder un film de boules tout en écoutant du Céline Dion (généralement la programmation est beaucoup plus... dynamique). Les « tenancières » ont toujours un petit mot pour chacun et sont pour beaucoup pour que tout le monde se sente à sa place et croyez-moi... quand on vient d'arriver dans la région, on est vraiment sensible à un accueil chaleureux.

samedi 21 août 2010

Soumis sans commentaire


[+]Publicité pour l'hôtel Black Tulip en Hollande

dimanche 15 août 2010

Bis repetita

[Dec./Janv] Retour difficile de Los Angeles, passage à Cannes pour voir ma p'tite Manu et régler quelques affaires.

[Fév./Mars] Retour sur Lyon (sic) ma ville me manque, passage chez les Parents, prise de poids de 5 kg (minimum). Direction Albi chez ma petite Soeur qui me dissuade définitivement de m'installer sur Marseille. Direction le Gard chez K. et A. pour trois semaines de bonheur au milieu de leur petite famille.

[Avr./Mai/Juin] Installation sur Toulouse. Prise de mon nouveau poste. Inscription à l'Université de Sciences Sociales.

[Juil./Août] Nous y voilà ! Nouveau déménagement pour m'établir chez moi dans le quartier très populaire de St Michel à Toulouse.

Et maintenant... pas mal de choses à raconter... notamment sur la ville, l'atmosphère, la population, le milieu... gay et sur ma vie qui encore une fois prend un nouveau tournant.