samedi 17 décembre 2011

Un soir... et puis s'en va

Hier, en ouvrant la fenêtre du calendrier de l’avant, je tombe sur un garçon plutôt mignon et j’ai croqué dedans. Cette courte aventure, me confirme encore une fois que je ne suis pas fait pour les plans cul, que je suis à la recherche d’autre chose. Le sexe n’est pas ma motivation principale. J’en veux pour preuve la déception que je suscite lorsque je refuse d’offrir certains de mes attributs. Ceci dit, ce fut une bonne soirée. 


dimanche 23 octobre 2011

Faiblesse saisonnale

 « Je ne me suis jamais senti aussi libre. C’est très étonnant de s’apercevoir que tout ce qu’on a pu faire jusqu‘à présent, même les pires choses, tout cela prend un sens a posteriori, à cause de quelqu’un » 
 
Martin Amic -

 


mardi 11 octobre 2011

Gay = Sin


[+]Court métrage de 
Matthew Alun Brown / Msique de Sigur Rós


samedi 17 septembre 2011

Encore une tôle !


 "Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas que c’est difficile." Sénèque -


Ma vie sentimentale est une sorte de course hippique, j’suis jamais foutu de miser sur le bon cheval et quand bien même je suis dans la course, il y a toujours un moment où je me prends une haie. Il y a des personnes comme ça, je les vois et je me dis : « Nico, il faut que tu fasses ou dises quelques choses ». Alors, je prends mon courage à deux mains, je me lance avec un formidable élan qui m’assure un super frontal contre le mur d’en face. La première fois que je l’ai vu, c’est à travers la vitre du boulot ; de son côté il y a peu de chance que le « Wow » qui s’est dessiné sur mes lèvres lui ait échappé. Quelques semaines après nous amènent à aujourd’hui où la situation se prête à lui parler tranquillement :

Moi : écoute, ne le prends pas mal surtout et ne te fâche pas, mais non seulement je te trouve super beau mais en plus tu as un de ces p’tain de charme.
Lui : [rire] c’est très gentil Nico, mais je suis hétéro.
Moi : ah bon ?!? Depuis quand ?
Lui : [rire] en plus, je n’étais  ici que l’été pour aider ma Mère dans ses affaires. Ce soir, je rejoins ma copine dans l’Est de la France.
Moi : rho, la pauvre, elle va être triste quand elle va savoir
Lui : [rire]

Souvent, la dérision me permet de faire une sortie honorable, en gardant le sourire et donnant l’impression contraire de ce qui se passe à l’intérieur, c’est-à-dire une espèce d’ouragan dévastateur qui balaie fantasmes et espoir.  


[+]La petite musique qui va bien Morrissey « Let me kiss you »

jeudi 15 septembre 2011

Déli-cieux instant



« Ce n’est que dans de rares occasions que chacun peut connaître quelques secondes limpides d’oublie et de rencontre, tout étant mis de côté silencieusement.
Le miracle est là et, nous regarde dans les yeux.»  
Henry Martinson -

jeudi 18 août 2011

Jour J - longtemps

Pourtant je me sens fatigué, épuisé, éreinté, mais il est 1h30 du mat et toujours pas couché, je ne sais d’ailleurs pas si j’ai sommeil,  . Pour le savoir il faudrait que je me couche et j’en n’ai pas envie… d’ailleurs, je n’ai rien envie de faire. Je regarde la pile de bouquins à la tête du lit… soupires. Il faut que je me discipline, que j’apprenne à aller au dodo tout de suite après le brossage des dents, toute une éducation à refaire. Remarque, je ne risque pas de m’auto-punir de TV, je ne la regarde pas, je ne suis même pas sûr qu‘elle fonctionne, je ne l‘ai jamais allumée depuis que je suis rentré dans cet appart. Les micro-siestes n’y font rien, je ne récupère pas ; manque de vitamines ? Plus trop d’insomnies en ce moment, tant mieux ; mais encore des réveils nocturnes dus en grande partie au stress professionnel et à imaginer l’ayatollah qui me sert de patronne, essayer de me faire dire que la neige tombe noire alors que moi je la voie tomber blanche. Non, je crois que c’est assez simple en fait, il me faut tout simplement : des vacances. Je n’ai toujours pas fixé la destination mais j‘y pense très fort. Europe, Amérique, je n’ai pas pour l’instant envisagé l’Asie, mais vu l’état d’esprit dans lequel je suis actuellement, je me demande si un stage auprès d’un anachorète dans les grottes de l’Himalaya ne me serait pas plus profitable que d’aller griller sur une île semi-déserte du pacifique. Il reste aussi l’Afrique ou le Maghreb. Pourquoi pas l’Algérie, un ami m’y a invité. Je ne compte plus les semaines sans sexe aussi cet hiver, si je fais le bon choix, en plus de l’exotisme de la destination, je pourrais toujours m’arranger pour me faire enlever et violer par une tribu aborigène ou un quelconque groupuscule terroriste et optimiser mes vacances. P’tain décembre, c’est en décembre la quille… d’ici-là, je serai tellement lessivé, que je n’aurais peut-être même plus la force de porter ma valise.   Peut-être ne partirais-je pas d’ailleurs ? Si, si, si, je partirai en bâteau, en avion, à dos de chameau s’il le faut.  

« J'ai toujours détesté le labeur et si je travaille, c'est dans le but unique de subvenir à mes débauches (je me passe aisément du nécessaire). » Alphonse Allais -

lundi 25 juillet 2011

Mercurochrome

« L'homme est cet animal fou dont la folie a inventé la raison. » Cornelius -
Les yeux dans le vide, je me rassurais en me disant qu’il valait mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets tout en évaluant à combien d’heures sans réponse à un message on pouvait considérer que je m’étais pris un râteau. Mon soucis c’est que je suis un passionné doublé d’un impulsif, un petit nerveux qui a besoin de savoir… Quelqu’un qui veut vivre et sortir de l’illusion pour poser ses deux pieds dans la réalité parce que vivre justement, c’est ça et non rêver ou espérer. Peut-être que je fais peur effectivement à ceux qui me plaisent et que je cherche à séduire. Je crois que je la porte bien cette douce folie. Je suis plus dans le donner que dans le prendre, maintenant qui saura le comprendre? Même ma frangine pense qu’on devrait me mettre sous intraveineuse d’aspirine pour fluidifier mon sang. Selon elle, il monte trop vite à la tête et coagule au niveau du cerveau pour ne plus redescendre. C’est (toujours d’après elle) ce stockage excessive qui reste dans le cortex qui me fait enchainer les boulettes et devenir provisoirement dérangé. Mais devrais-je me contraindre à paraître autre chose que ce que je suis vraiment ? Le ridicule est souvent proportionnel au courage que je met à faire quelque chose pour quelqu’un. Mais je n’ai jamais eu peur du ridicule, malgré tout, il me fait parfois sacrément rougir quand même. Oui, peut-être que cette boîte de chocolats était un peu « too much » mais j’avais tellement envie de te faire plaisir avant que, comme le désir, ils ne fondent dans l‘attente…
  

[+]La petite musique qui va bien "Live A Little" by Gym Class Heroes 

jeudi 21 juillet 2011

P’Lui


Hier… déjà
J’ai pris le bus… il pleuvait des cordes.
Il faisait triste à l’extérieur… et bien plus à l’intérieur.
Je savais que je ne te parlerais pas.
J’ai bu un café dans ce bar juste en face d’où tu travailles.
Je ne sais pas si tu m’as vu, je ne suis pas sûr, je ne suis plus sûr de rien.
Il pleut toujours
Ça brouille ma visibilité… ça accentue ma sensibilité… 
Ça me tue
Il fait encore plus triste…
Encore plus triste… à l’intérieur.
Je crois que tu m’as vu… ce n’était pas le but.
Je savais que je ne te parlerais pas,
Et si je ne te parlais plus ?
Je voulais simplement te voir,
Te voir,
Pour qu’il fasse un peu meilleur… à l’intérieur. 

[+]La petite musique qui va bien "Underworld by Sola Sistim"
[+]Photo : Man without face I by The96th

mardi 19 juillet 2011

Bonheur(e)


Si l’on considère le fait indiscutable qu’une minute fera toujours soixante secondes, que c’est invariable, incompressible, inextensible, je suis toujours dubitatif quand on me demande d’attendre « deux petites minutes ». Ceci s’applique par extension aux heures « je serai là dans une petite heure » ; petite ou grande ce sera toujours soixante minutes ! Non ?!? Cependant, les lois de la relativité (cf. Einstein) et surtout l’immense bond en avant des nouvelles technologies en matière de téléphonie (cf. Steve Jobs) force à constater la distorsion du temps et de sa durée théorique quand je suis dans l’attente de ta réponse à un de mes textos.


[+]La petite musique qui va bien Skindive "No More Good Guys"

dimanche 10 juillet 2011

Eike von Stuckenbrok "The Equilibrist"





[+] Eike von Stuckenbrok sur Facebook
[+] Arte: Eike von Stuckenbrok - Le vol de l'ange

 

jeudi 30 juin 2011

Mes Chers Parents




Court métrage (2005) Réalisateur : Martin Amic Avec: Florence Cabaret, Christel Martinez, Pierre Banderet, Julie Williamson, Patrice Boutin, Claire Caigneaux, Victor De Oliveira, Isabelle Gagnat. 

vendredi 20 mai 2011

Non finito

Bien sûr, son comportement me suggérait de ne pas tomber amoureux alors que la démarche était déjà bien entamée puisque j’étais sous le charme. Et pour une fois, j’ai écouté. Ma vie me paraissait il y a encore peu, assez compliquée que je n’éprouvais pas le besoin d’en rajouter. En avançant dans la vie, j’apprends à apprécier les rencontres, certaines émotions, les moments d’attentions sans forcément vouloir à tout prix « consommer ». Le plaisir des yeux et des sens a pris le dessus avec l’ultime satisfaction de ne pas tout gâcher. Quand je suis passé devant lui, il m’a regardé et je lui ai murmuré que cela faisait très longtemps que je n’avais pas croisé quelqu’un d’aussi séduisant et plein de charme. Il me décroche un sourire qui me fait rougir et il me remercie. C’est à notre deuxième rencontre qui n‘était pas vraiment due au hasard, une semaine plus tard, qu’il m’avoue qu’il est en couple. Je ressens une déception d’abord et inexplicablement un certain soulagement aussi. Nous nous sommes revus, j’ai fait la connaissance de son ami, nous avons partagé des verres ensemble, mangé autour de la même table et, il me raccompagnait chez moi après nos soirées. Je ne lui en veux pas d’être heureux, comment le pourrais-je ? Le seul reproche que je peux lui faire (et s’en est pas vraiment un) c’est ce regard qu’il pose sur moi comme un regret et ses lèvres qui s’approchent dangereusement des miennes lorsque nous nous disons au revoir. Oui, avec le temps, avec l’âge pour être honnête, j’ai appris à goûter à des plaisirs incomplètement partagés qui éveillent des émotions qui resteront ce qu’elles sont, c’est-à-dire : des émotions… sans en vouloir à l’autre.

mardi 12 avril 2011

Cucurbit-assez !

Bien décidé à perdre quelques kilos pris pour compenser un quelconque vide que je suppose affectif mais que tonton Freud aurait certainement mieux analysé que je ne le puis, je me suis rendu au marché pour faire le plein de fruits et légumes pour ma première semaine de régime qui en compte deux. Accroupis dans ma cuisine, je me disais que si l’inventeur des légumes les avait imaginés carrés cela aurait nettement facilité le stockage dans mon frigidaire.

mardi 5 avril 2011

Tu regardes trop de films


RABBIT HOLE de John Cameron Mitchell Scénario : David Lindsay-Abaire Acteurs : Nicole Kidman, Aaron Eckhart and Dianne Wiest

mardi 15 mars 2011

Angle de perception

L’hiver a été beaucoup trop long cette année et je ne sais pas si c’est un fait établi ou une construction de mon esprit. Je l’ai passé assis sur mon radiateur, plus pour réfléchir que pour me chauffer le cul. Des hivers il y en a eus et j’espère (!!) qu’il y en aura encore, et ils confirment tous cette théorie très personnelle que cette saison est la plus représentative de la vie dans son processus irrémédiablement rectiligne… descendant. Elle se manifeste par mon manque de concentration, une alimentation chaotique, grasse, excessive ; je passe le fait que je bois pas assez (d’eau), que je ne fais pas de sport, que je sors trop et que je m’énerve tout seul sur des choses, qui elles, s’en soucient guère. Si j’ajoute à ça mon antipathie pour la ville, il était temps d’entamer un autre processus plus énergitigène : la germination. Une amie me faisant remarquer qu’avoir une date limite pour prendre une décision était bien, mais qu’avoir une date pour commencer à réfléchir était mieux et qu’avant de débuter ma réflexion sur mon avenir, je pourrais éventuellement profiter d’une ou deux semaines sans rien faire en laissant les neurones au repos. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est durant ces 15 jours, sans même lever le petit doigt… que tout s’est joué.
 Souvent je pense à toutes ces expressions que l’on utilise « construire son avenir », « façonner une idée », « ériger la pensée », « consolider les bases » etc. j’ai l’impression de faire partie du chantier… mais l’architecte ? En avançant dans mon existence, j’arrive à me demander si l’on est vraiment maître (d'œuvre) de tout dans notre vie ou si dès notre naissance il existe une sorte « d’Architecture du destin ».

samedi 12 février 2011

Les chouquettes

« L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe. »

Combien d’années nous séparent ? Six, huit, dix ? Quand on a pris pour acquis qu’on peut prendre soins d’un désir sans attendre sa réalisation à tout prix, les relations humaines gagnent en intensité, les émotions en puissances et la frustration laisse place à des fantasmes d’un érotisme torride que la réalité peut anéantir en une fraction de seconde. Son charme, ce regard ténébreux, son sourire ont mis du temps à m’atteindre car parfois mon attention quitte l’ici et maintenant pour conquérir trop précipitamment un futur incertain alors, que dans le moment présent je pourrais goûter à ces petits instants de séduction dont je raffole. C’est un matin, que j’ai réalisé, en entrant dans cette petite boulangerie, que ses yeux cherchaient les miens et quand il les trouva enfin, je compris. Quelques secondes de silence entre nous et ma gêne de voir l’éclat de son regard se poser sur moi ont suffit à faire naître ce désir, à comprendre, à le voir vraiment. Chaque jour ou presque maintenant, nos gestes tendres et nos attentions pudiques révèlent un peu plus l’attirance que nous avons l’un pour l’autre. Quand sa main dépose la monnaie dans la mienne, quand il me suit du regard changé de trottoir ou quand son attention s’attarde sur moi quand je pénètre dans la boulangerie, je sais qu’un jour sa peau halée se mêlera à la mienne, qu’il m’enlacera avec force pour réchauffer mon corps engourdi par un hiver trop long en laissant son odeur ambrée originelle sur ma peau et le goût de ses baisers sur mes lèvres. Que restera-t-il alors de ce formidable désir ? Que deviendra cette passion sans cesse renouvelée exempte de toute déception car inassouvie quand, impatiemment nous attendions de nous voir quelques minuscules minutes par jour ? Qu’adviendra-t-il de ces petits sacs de chouquettes qu’il me filait en douce? Alors que ce matin le petit jour se lève, voilà que j’anticipe encore, que j’oublie déjà d’apprécier que pour la première fois il vient de se réveiller à mes côtés.

[+] La petite musique qui va bien The Radio Dept. "I wanted you to feel the same"

samedi 15 janvier 2011

Puisse-t-il avoir raison



L'essentiel, en ce monde, N'est pas l'endroit Où nous sommes, Mais la direction Dans laquelle nous marchons. 

Olivier Wendell Holmes -






[+]Photo : "Summertime" by Latoday

mardi 4 janvier 2011

Starcrossed

A la suite de mes difficultés à le trouver , un ami m’a finalement envoyé le film du Brésilien Aluisio Abranches "Do Começo ao Fim" sorti au printemps en France sous le titre « Jamais sans toi ». J'ai eu l’occasion de rencontrer l’actrice principale Júlia Lemmertz en 2009. La bande annonce me rappelait un court métrage sorti en 2005 qui m’avait bouleversé. Et effectivement, la similitude entre les 2 œuvres est troublante. Le short film de James Burkhammer (22 ans à l’époque) transmet en 15mn une émotion (à mon sens) beaucoup plus intense que le long métrage que j’ai malgré tout apprécié.

 
NB : La vidéo chie un peu au début, mais cela s’arrange très vite

[+] Bande annonce du film Do Começo ao Fim 
[+] Affiche de Do Começo ao Fim 
[+] Affiche de Starcrossed

dimanche 2 janvier 2011

Tu lis trop de Mangas


Tu sais… Chacun rencontre… La personne qui lui est destinée au bon moment Car tout est… Inéluctable Et… C’est pareil pour les séparations. […] Mon vœu le plus cher… C’est que tu existes. C’est tout. 

XXX Holic Vol.15

[+]La petite musique qui va bien Lamb "Gabriel"