« La nuit, face à la mer. Ni la mer ni la nuit ne
me calment. Au contraire. Il suffit que passe l’ombre d’un matelot… dans cette
ombre, grâce à elle, il ne peut être que beau. Le navire dans ses flancs
contient des brutes délicieuses, vêtues de blanc et d’azur. Qui choisir parmi
ces mâles ? A peine aurais-je lâché l’un que je voudrai l’autre. Seule me calme
cette pensée qu’il n’existe qu’un marin : le marin. »
Jean Genet
«
Querelle de Brest »