dimanche 12 décembre 2021
mardi 26 octobre 2021
Rétrospective 10/2021
« Tout est compliqué avant d’être simple », je le comprends bien
cette année où tout est compliqué, décevant et loin d’être fluide. Comme à mon
habitude, pour me rassurer, je me
surcharge de tâches, d’activités, de listes à cocher afin d’éloigner de mon
esprit ce qui ne va pas, oublier pour un moment, mettre un peu de sens à mon
existence… fuir ? J’ai l’impression que quoi que je dise ou fasse, je suis
dans l’erreur, que tout es de ma faute, que je ne suis pas assez ouvert,
compréhensible, etc. Je ne me sens ni entendu ni compris. Mes tentatives de
communication se retournent contre moi. Et tout ça… à peu près dans tout les
domaines de la vie : famille, relation, boulot (plus ou moins). Quelle que
soit la situation, je me sens seul. Pourtant cette année, j’ai fait totalement
abnégation de mes désirs, besoins, envies, projets, de moi pour soutenir mon conjoint
dans ses démarches de demande d’asile qui a abouti. Je suis heureux pour lui
mais notre relation déraille sans arrêt et il m’en reproche la responsabilité.
Le boulot se restructure, l’équipe est bancale ; là, on ne me reproche
rien mais ma conscience professionnelle et l’envie d’un travail bien fait me
met la pression et me surmène. Et puis, il y a toi, Papa, décédé début août. Tu
nous a laissé dans un beau merdier ma Sœur et moi. Quant à Maman, elle tient le
coup comme elle peut souffrant de ta perte, de ses problèmes de santé et voyant
petit à petit sa maison se vider dans la perspective d’intégrer un nouveau
logement plus adapté. Dans tout ce marasme, je n’ai pas eu le temps de faire
mon deuil ; bhein non, j’ai mes listes à cocher. Je n’ai pas eu le temps
de te pleureur encore Papa. Nous aurions pourtant eu le temps de se parler
avant ton départ, nous avons eu des occasions. Mais est-ce que tu tenais
vraiment à ce que l’on parle ? Parler pour moi n’était pas le problème, c’est
surtout ce que tu allais me répondre qui est la raison de ma lâcheté. Oh oui,
dans les derniers jours, quand tes yeux se posaient sur moi, le silence valait
bien mieux que les mots. Tu étais un homme réservé qui ne s’épandait pas… les
merles ne font pas des canaris. Il y a toujours eu de la pudeur entre nous,
jusqu’au bout. Tu pars avec tes mystères peut-être des secrets. J’attends quant
à moi, le moment où je vais réaliser que tu n’es plus là… peut-être quand j’aurais
coché l’ultime case de ma longue liste ?
« Prendre soin de soi, c’est
accepter d’aller mal de temps en temps » - Alain Ferrant
[+]La petite
musique qui va bien avec Kate Bush « Wild Man »
mardi 12 octobre 2021
samedi 25 septembre 2021
vendredi 17 septembre 2021
mardi 14 septembre 2021
lundi 30 août 2021
dimanche 22 août 2021
Quand on veut < --- > on peut...
« Parfois, être satisfait est une question de volonté. Il faut
considérer ce qu’on a sous la main, évaluer ce que ça pourrait devenir, et
arrêter de rêver au passé. Je sais que c’est la voie même de la sagesse, mais
je sais également que peu de gens sont capables de la suivre.»
Jonathan
Tropper "C’est ici que l’on se quitte"
vendredi 20 août 2021
« Car le bonheur le plus grand dans la vie et le plus riche acquis, c’est un esprit bon et léger » - Johann Wolfgang Von Goethe
Après
le coup de déprime des semaines précédentes, l’atmosphère s’est apaisée, entre
nous, en tout cas. Les circonstances actuelles, douloureuses, incertaines
génèrent des humeurs changeantes. Et puis, il y a eu ces mots que tu m’as lancés
comme un défi au cours d’une conversation : « tu sais, j’ai décidé
d’être heureux et je voudrais que tu le sois aussi ». Le bonheur pour
moi n’a toujours été que de courts moments qui arrivaient entre deux emmerdes.
Malgré des hauts, des bas nous réussissons pourtant à faire face. Je ne
facilite pas toujours les choses et tu comprends, tu me comprends et tu crois
en moi. Tu sais être rassurant en me rappelant que l’on ne peut être en paix
avec soi-même s’il on est constamment en guerre contre tout et tous et surtout
sur des événements que l’on ne peut guère changer. Tu m’invites à prendre la vie
telle qu’elle s’offre à moi et d’affronter les problèmes quand ils se
présentent avant d’envisager et ruminer le pire. Tu es là et quand tu te
tournes vers moi pour me dire « qu’est-ce qui te dit que je pourrais
trouver mieux que toi alors que je t’aime » mon cœur se serre « de
bonheur malgré les emmerdes ».
[+]La
p’tite musique qui va bien avec "You Don't Know Me" Greenskeepersfeaturing DIZ
mardi 10 août 2021
dimanche 25 juillet 2021
samedi 17 juillet 2021
« Dans les moments d’émotion intense, une fraction de seconde équivaut à une éternité » - Jonathan Coe
Cet article (un peu long, certes) n’est pas une plainte d’un éternel insatisfait, non, il s’agit
d’autre chose, comme l’expression d’un ressenti profond. Sans doute qu’il est
conditionné par des mois passés anxiogènes ponctués d’événements intenses.
Malgré tout, ce sentiment persiste, sans doute qu’il essaie de me dire quelque
chose et qu’actuellement, porté par la tourmente d’une vie dont les coutures ne
sont décidément pas très solides, je n’arrive pas à l’entendre. En ce qui
concerne notre relation, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même et la situation
actuelle est en grande partie de ma faute. Je devrais m’estimer heureux de ne
pas t’avoir définitivement perdu dans cette crise entre nous due à beaucoup d’incompréhensions
de ma part. La différence de culture et de génération y sont pour beaucoup
également, en plus d’une année pourrie qui ne m’a laissé aucun répit ; je
ne me cherche pas d’excuses, c’est un fait. Dans ces circonstances, je n’ai
rarement, même pour ainsi dire jamais eu le choix si ce n’est de me soumettre
à la volonté et décision de l’autre surtout quand mon comportement n’a pas été
irréprochable, ce qui m’est régulièrement rappelé par l'éternelle même cartouche tirée simultanément au cœur et à ma conscience. La vie m’a toujours
fait payer le prix fort et enseigné ses
leçons à coup de chaussures à clous. Elle ne me ménage pas et m’inflige des
sanctions excessivement lourdes ; elle me montre à de multiples occasions que personne
ne retient ce que je fais de bien et quand je fais un faux pas, là par contre,
personne n’oublie. Jamais je n’ai été gracié, je suis puni et je dois accepter
ou tout perdre. Oui, cette crise entre nous deux a laissé des traces qui m’oblige
maintenant à marcher sur une fine couche de glace. Tu t’es éloigné pendant
quelques semaines loin de chez nous pensant que la distance physique et
émotionnelle va t’aider mais pour moi c’est une véritable torture, un abandon,
un aliment qui nourrit mes angoisses. Ça ne m’aide pas, ça m’anéantit. J’étouffe la souffrance que je ressens viscéralement
en acceptant ta décision, supportant cette sensation de manque des camés
attendant leur prochain « shoot ». Ça m’affecte même sexuellement
quand nous nous voyons car je sais que mon temps avec toi est compté. Alors, je me contente de l’attention que tu me donnes
et je tente avec bien du mal, à ne m’attendre à rien afin de ne pas être déçu
et malgré mes efforts il y a des besoins de tendresse inassouvis qui sont
souvent plus réclamés qu'offerts spontanément ; cela se remarque, je le
ressens, ce n’est pas mon imagination. Plus que jamais en ce moment, j’aurais
tellement besoin de ton attention, de ta tendresse, de ton regard et plus que jamais de ta présence à mes côtés et rien de ce
que je dis, fais ou pense ne semble te toucher. Tu ne peux pas comprendre la
souffrance que je ressens à être loin de toi et je crois que cela t’est égal. Tu
réalises, du moins je l’espère, que ce qui est important pour toi est d’autant
plus important pour moi. A l’inverse, de part ton vécu, tes expériences, tes
croyances, ce qui est important pour moi vient bien après ce qui compte à tes
yeux aussi, tu ne vas pas chercher à me surprendre ou être attentifs à ce que j’aurais
envi, ce que j’aime ou ce qui me ferait plaisir. Tu penses que j’attends trop
de reconnaissance mais en fait j’attends de compter, d’avoir une réelle importance,
d’exister pour toi ; je le
réclame, je le crie, je l’hurle, je le pleure dans un silence de plomb qui m’écrase
un peu plus chaque jour. Peut-être est-ce mon ego qui se manifeste ? J’ai sans doute moins d’importance pour toi
que je ne l’imagine (ou l’imaginais) et je dois l’accepter ainsi. Je me sens
comme arrivé au bout du quai, sans aucune autre voie que celle que tu veux me
faire prendre. Je n’ai plus qu’à rester là, à attendre patiemment… attendre,
attendre, attendre et t’aimer, avec ce sentiment persistant, pesant, angoissant…
démuni, impuissant face à tout ce qui arrive. Oui tu
es toujours là et pourtant j’ai le sentiment d’être terriblement, douloureusement seul.
[+]La petite musique qui va bien avec Lucy Rose - Nebraska
mardi 13 juillet 2021
dimanche 4 juillet 2021
Les jours pluvieux sont des jours heureux
Ce premier samedi de
juillet fut celui des premières ou presque. L’occasion était trop belle
compte tenu du temps pluvieux de se faire le premier restaurant depuis bien
longtemps et ensuite profiter de la fête du cinéma. Après un déjeuner au Dézingués,
nous avons juste eu le temps de prendre nos billets. Le choix des films
revenait à mon homme qui posait ses (belles) fesses pour la première fois dans
un fauteuil d’une salle obscure et quant à moi je n’avais pas vu un film sur
grand écran depuis une éternité. Une belle journée comme je voudrais qu’il y en
ait tant d’autres encore.
[+]Les dézingués, 8 Place du Marché, 42300 Roanne
[+]Bande Annonce Hitman & Bodyguard 2
[+]Bande Annonce Cruella
[+]Un homme en colère
samedi 26 juin 2021
Tu écoutes trop de musique
Pas très branché musique française... je l'avoue... J'suis pas trop adepte de Grand Corps Malade - on chante ou on parle mais bon sang... les 2 (?!?) Quant à Camille Lellouche, je ne connaissais pas (honte à moi, c'est ça ??!! -
Malgré tout... cette chanson me bouleverse
vendredi 25 juin 2021
« Le vide contemplant le vide. L’abîme contemplant l’abîme. La conclusion contemplant les prémisses… » - Hubert Selby Jr.
Aujourd’hui, j’ai fixé
une date pour supprimer mon compte Facebook. Pourquoi ? Il y a tant de
raisons… La première est déjà que je ne suis pas très réseaux sociaux, ce qui est
plutôt cohérent puisque je ne suis pas très sociable non plus. Il y a des
contenus intéressants certes… mais bon, quand tu ne peux pas regarder une vidéo
de 30 secondes sans être interrompu par une ou deux pubs aussi longues que la
vidéo elle-même ça me gave. Puis, pour être honnête, la superficialité de ce
qui défile devant mes yeux m’afflige parfois souvent. Au 9 juillet, je tire un
trait sur Zuckerberg, il ne me manquera pas et en retour je ne manquerai à
personne sur ce réseau dont mon départ ne sera même pas remarqué. Je sais au
moins, que ceux qui prendront la peine de venir ici, pour suivre un peu ce qui
est important pour moi de partager, portent un minimum d'intérêt à ma personne
ou du moins aux liens qui nous unissent (ou pas…) En tout, cas c’est une
décision qui rentre dans ma démarche de "simplifier"…
parfois, nous voyons loin alors que ce qui nous entoure nous est plus
perceptible et pourtant suffisant.
[+]La petite musique qui va bien avec Barbra Streisand / DonnaSummer - No More Tears (Enough is Enough)
dimanche 20 juin 2021
Rétrospective 06/2021
La vie à deux, ce n’est
pas simple. Comme avait coutume de le dire souvent ma Grand-Mère : « On
ne connaît vraiment quelqu’un que lorsque l’on vit avec lui » ; pas
faux. C’est d’autant plus compliqué, quand 20 ans de vie de célibat ponctuée de
quelques (mes-)aventures est bousculée par une union entre deux personnes de
continents et générations différentes. Ça donne un peu l’impression de mettre
tout un repas dans la première bouchée. Néanmoins, l’avoir à mes côtés est un
bonheur inestimable, se savoir aimé et se rendre compte que malgré les disputes
(nombreuses), les coups de gueule (parfois violents), l’amour arrive à être
toujours plus fort. La communication n’est pas toujours évidente et c’est
souvent en sexe-pliquant que nous nous relevons. Il y a, ce petit sentiment
gênant, de ne pas être à la hauteur, de ne pas donner assez, de ne pas être
assez « aidant ». Je fais de mon mieux, pour qu’il trouve sa place auprès
de moi bien sûr et ici. Tout n’est pas clair non plus côté famille. S’il n’y a
pas de bon moment pour présenter quelqu’un cette année est définitivement pas
la meilleure pour plus de « chocs ». Je me fais l’effet, d’être une béquille
du côté personnel et familial. J’assume, pour l’instant du moins, cette
réification. D’un côté en gérant ma vie assumant sur un seul salaire (de
misère) le couple et en étant le plus présent possible de mes Parents qui
traversent le 3ème âge non sans difficultés et épreuves. Malgré tout, j’ai l’impression d’être sur ma ligne de crête, mon
équilibre, fragile certes, mais assez fiable et constant. Alors, je laisse les
jours passer tranquillement, sans angoisse, sans euphorie, juste un laissé aller calme et paisible… suivre le chemin, profiter de la balade en toute confiance.
«
La vie ce n'est pas si compliqué, c'est juste un coup à prendre. » - Michel
Houellebecq « Rester Vivant & autres textes »
[+]La petite musique qui
va bien avec Jewel "Foolish Games"
mardi 15 juin 2021
samedi 29 mai 2021
Tu regardes trop de séries
Agréable à regarder, je
ne sais pas trop quoi penser de cette mini-série de 10 épisodes entre 5 et 10
minutes. Ça interroge forcément et l’on peut se retrouver dans les personnages.
Fluide c’est une plongée dans la sexualité de deux jeunes couples qui décident
de sortir de leur zone de confort et de vivre selon leurs désirs. C’est
amusant, souvent très drôle (notamment l’épisode des parents), cocasse et
rafraîchissant. Les acteurs sont excellents. Fluide, c'est aussi une BD de
Benjamin Adam, Joseph Safieddine et Thomas Cadène, coéditée par ARTE Éditions
et Dargaud.
Pendant ce temps-là au jardin ...
Il y en a des gros, des grands, des petits, des
roses, des rouges, des blancs, des tous ronds, des tordus, des longs… le petit
mélange a donné une bonne récolte de radis pour les salades ou simplement avec
une p’tite noix de beurre et les fanes pour une soupe.
[+]Semailles, semences biologiques, un choix unique de plus de 600 variétés : anciennes, régionales, terroir, graines.
dimanche 23 mai 2021
« Quand nous ne formerons en Gaule qu'une seule volonté, le monde entier ne pourra nous résister. » - Vercingétorix
Cela faisait un p’tit
moment déjà que nous ne nous étions pas vus. Chacun tente de mener sa barque,
ça chahute, ça cahote mais nous avançons. Une chose reste immuable, les weekends entre nous sont toujours aussi agréables et arrosés. En balade en
Auvergne, sur le Mont Gergovie avec ton Homme et moi le mien, ce fut 2 jours de
bonheur. L’Amitié, résiste à tout, surtout à la distance et nous formons 2 sacrées
paires de Gaulois invétérés quand vient le temps de se mettre comme un seul
homme à table.
mardi 11 mai 2021
dimanche 2 mai 2021
Ailleurs (?)
"Repose en paix, chère Jeanne.
Si ça se trouve, tu es déjà née ailleurs, dans une
autre ville, de l’autre côté du monde. Il y a ta nouvelle famille autour de toi.
On fête ta naissance. On te regarde, on t’embrasse, on te couvre de cadeaux, on
dit que tu ressembles à ta mère, tandis qu’ici on te pleure. Et toi tu dors, tu
te prépares pour une nouvelle vie avec tout à refaire, alors qu’ici tu es morte.
Ici tu es un souvenir, là-bas l’avenir c’est toi."
« Changer l’eau des fleurs » - Valérie Perrin
mardi 13 avril 2021
dimanche 11 avril 2021
Ce poème oublié...
Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurais mangé tout entier
Et puis je t’aurais raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas où c’est tellement loin
Que jamais on n’en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
Jacques Prévert –
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurais mangé tout entier
Et puis je t’aurais raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas où c’est tellement loin
Que jamais on n’en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
dimanche 21 mars 2021
“Il faut toujours un hiver pour bercer un printemps.”
L’idée était excellente, Marie-Pierre
fut comme l’hirondelle qui annonce le premier jour du printemps, une matinée
belle et ensoleillée. Après des semaines passées le nez dans le travail, dans ce
sentiment d’enfermement perpétuel, les couvre-feux qui nous privent de soirées
entre amis et nous clouent à la maison en mode « boulot-dodo »,
recouvrer un sentiment de liberté, respirer un autre air fut d’une douceur et
fraicheur revitalisantes. Au départ, nous avions prévu une marche dans le Pilat
puis nous nous sommes ravisés pour une balade à La Terrasse-sur-Dorlay. Un bol
d’air à la hauteur des espérances que nous avions mises dans cette sortie presque
improvisée. Je ne puis être plus
reconnaissant de ce moment qui nous a fait à tous un bien fou, le sentiment de renaître en même temps que la nature après une long hiver.
vendredi 12 mars 2021
mardi 9 mars 2021
Andy Denzler
Andy Denzler, né le à Zurich, est un peintre suisse. Il étudie à la F+F Schule für Kunst und Design puis à UCLA et à l'Art Center College of Design. Sa technique de travail unique, qui consiste à déformer la surface de l'image fraîchement peinte, caractérise l'ensemble de son œuvre en peinture, gravure, sérigraphie, sculpture et dessin.
[+]www.andydenzler.com
samedi 27 février 2021
«Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne» - Alfred de Musset
Ce n’est pas de la
méchanceté ; sans ni trop m’avancer ni m’immiscer dans la tête des autres,
je pense que chacun de nous sait intuitivement ou inconsciemment quelle place
prend chaque personne dans nos vies. Il y a la famille, les amis, les
connaissances, les collègues, les relations sociales ou peut-être n’est-il pas
nécessaire de faire entrer tel ou tel dans une catégorie pour savoir si sa
présence apporte un plus ou si son absence ne fait aucune différence dans notre
existence. Non, ce n’est pas être méchant c’est, à mon avis, humain, un peu
froid et direct, certes. Et puis, il y a ceux qui « déboulent » comme
ça, sans forcément à grand renfort de fanfare et trompette ; ils prennent
place dans notre quotidien comme s’ils en avaient toujours fait parti. Ils
n’enlèvent rien et n’apportent pas un plus mais un complément indispensable à
la complétude, ils prennent une place vacante qui leur était destinée et qui
les attendait ; peut-être pas pour toujours, pas pour toute la vie mais
tout au moins pour une partie de la vie. Alors, oui l’intuition, l’absence de
hasard, les pouvoirs de l’univers pour les plus mystiques ont peut être une
réalité quand près de moi… je ressens intuitivement et viscéralement que tu es
l’une d’entre elle.
[+]La petite musique qui va bien «Save Me» de NinaSimone
samedi 20 février 2021
Pensez-vous que l’argent est diabolique ?
« Non. L’argent est une illusion. L’illusion n’est ni bonne ni mauvaise. Imaginez que vous ayez des yeux qui voient la réalité plutôt que vos croyances. Imaginez que vous considériez un billet de $ 100 comme un morceau de papier avec un joli dessin dessus et rien d’autre…»
Daniel Suelo -
[+]Daniel Suelo
mardi 16 février 2021
Lieko Shiga
Piano (2010)
Lieko Shiga ( born 1980) is a Japanese photographer. Shiga’s style is expressionist and her photographs have been called "dreamscapes" by Marco Bohr (in Time magazine). Her images are surreal and gloomy, but mostly inspired by the places around her.
[+]www.liekoshiga.com
dimanche 7 février 2021
dimanche 31 janvier 2021
Rétrospective 01/2021
Que dire de ce mois de
Janvier, premier mois d’une année qui commence comme la précédente s’est
terminée. Je pourrai égrainer tout le négatif que renvoie cette situation
sanitaire sans fin. Comparé à d’autres, malgré tout, je me sens privilégié. Je
travaille toujours à la maison, dans le confort de mon appartement. Assez
casanier, je ne souffre pas des restrictions de confinement ou de couvre-feu (enfin pas trop).
Et cependant, et c'est mon côté asocial, je ressens un certain sentiment de
révolte face à des dispositions que je vis en tant que citoyen extrêmement
liberticides. Les analogies faites avec certains ouvrages d’Orwell, d’Huxley et
d’autres, ne me paraissent pas sans fondement pour les avoir lus. Les arguments
des « soumis » aux dispositions prises par le gouvernement s’entendent
car la situation est inédite. Dans cette confusion, comme bien souvent, je
prends des décisions radicales, pour à mon niveau, prendre de la hauteur dans un monde immobile qui ne connaît que l'agitation vaine. Je me replie sur moi, avance dans ma vie de
manière assez individualiste certes, je me coupe des médias, me plonge dans la musique, la
lecture, les articles et documentaires d’art, d’histoire, de bons films ou
séries… pour nourrir l’esprit et fuir l’anxiété ambiante. Je me concentre sur
moi, mes quelques projets en cours, la cuisine, le sport, mes plantes,
la relaxation et surtout : le silence…
[+]La petite musique qui va bien «Innerself» de Overhead
mercredi 20 janvier 2021
Posséder & Avoir
« Une existence sans argent… ne veut pas dire abandonner ce que l’on possède, puisqu’il n’y a rien à abandonner, vraiment. Personne ne possède rien, il s’agit donc simplement de réaliser que nous ne possédons rien. Alors, lorsqu’on perd quelque chose et qu’on comprend qu’on ne l’a jamais possédé, il n’y a pas de sentiment de perte. Et quand quelqu’un vous demande quelque chose, vous le donnez sans conditions, car cela ne vous appartient pas de toute façon. Ensuite, il suffit d’avoir la foi que tout ce dont vous aurez besoin viendra à vous en temps voulu.»
- Daniel Suelo
[+]Daniel Suelo
samedi 16 janvier 2021
mardi 12 janvier 2021
Anthony Cudahy
Anthony Cudahy (born Florida, 1989) is an American painter. His approach is both figurative and abstract and takes inspiration from a breadth of source material ranging from personal photographs, movie stills, queer archival images and ephemera, and art history. Cudahy lives and works in Brooklyn, New York
[+]http://anthonycudahy.com
lundi 4 janvier 2021
No pain no gain
Les programmes proposés par Beachbody ont cet avantage c'est qu'ils sont ludiques, efficaces, variés et super fun. L’année dernière, je me suis concentré sur 2 programmes principaux Core de Force et l'excellent 22 minute Hard Corps de Tony Horton. Fin du printemps début de l’été je pouvais encore aller à l’extérieur pour m’entrainer. Durant le confinement, j’ai attaqué LIIFT 4, un programme plus pratique à réaliser chez soi. Pour poursuivre sur ma lancée, en ce début d’année, je reprends LIIFT4 et je commence 10 Rounds, les 2 programmes de Joel Freeman . Cela devrait m’amener jusqu’au début du printemps où je pourrais retourner au stade. A ce moment là, je verrai ce que je ferai. A mon âge je ne cherche pas un corps d'athlète mais rester en bonne condition physique, avoir une alimentation saine, me sentir bien dans mon corps et tant que je le peux... c'est tout ce que je demande à cette petite heure 4 à 5 fois par semaine que je m'accorde.
[+]La petite musique qui va bien Olivia Newton-John "Physical" 😂
[+]Joel Freeman Fitness
[+]Joel Freeman Fitness
[+]Beachbody
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