Que dire de ce mois de
Janvier, premier mois d’une année qui commence comme la précédente s’est
terminée. Je pourrai égrainer tout le négatif que renvoie cette situation
sanitaire sans fin. Comparé à d’autres, malgré tout, je me sens privilégié. Je
travaille toujours à la maison, dans le confort de mon appartement. Assez
casanier, je ne souffre pas des restrictions de confinement ou de couvre-feu (enfin pas trop).
Et cependant, et c'est mon côté asocial, je ressens un certain sentiment de
révolte face à des dispositions que je vis en tant que citoyen extrêmement
liberticides. Les analogies faites avec certains ouvrages d’Orwell, d’Huxley et
d’autres, ne me paraissent pas sans fondement pour les avoir lus. Les arguments
des « soumis » aux dispositions prises par le gouvernement s’entendent
car la situation est inédite. Dans cette confusion, comme bien souvent, je
prends des décisions radicales, pour à mon niveau, prendre de la hauteur dans un monde immobile qui ne connaît que l'agitation vaine. Je me replie sur moi, avance dans ma vie de
manière assez individualiste certes, je me coupe des médias, me plonge dans la musique, la
lecture, les articles et documentaires d’art, d’histoire, de bons films ou
séries… pour nourrir l’esprit et fuir l’anxiété ambiante. Je me concentre sur
moi, mes quelques projets en cours, la cuisine, le sport, mes plantes,
la relaxation et surtout : le silence…
[+]La petite musique qui va bien «Innerself» de Overhead