mardi 31 décembre 2024

Repos (bien mérité) pour le jour de l’an

Pas mis le nez dehors en 2024 mais se termine avec une sortie chez des amis pour débuter 2025 avec la bonne et ferme intention d’en profiter… Je souhaite partager cette satisfaction avec le plus grand nombre pendant que je suis encore sobre et comme je ne veux pas finir l’année en mauvais terme avec qui que ce soit j’accepterai volontiers vos excuses 😂😂😂.   

Tous mes meilleurs vœux à toutes et à tous pour cette nouvelle année 


vendredi 27 décembre 2024

Rétrospective 12/2024

Septembre fut un mois difficile. C’est celui que j’avais pourtant choisi pour amorcer - comment dire ? -  “Une sortie de crise”. J’ai cumulé deux emplois. D’abord le préavis de l’ancien et démarrer le nouveau. J’ai survécu à la fatigue et à un état émotionnel qui n’était pas vraiment compatible avec une intégration dans une nouvelle équipe. C’était sans compter sur un fond de motivation tenace et mon aversion à rompre les promesses que je me suis faites. Je me suis remis à lire pour éradiquer le syndrôme “Tsundoku” dont j’étais atteint depuis plusieurs mois. J’ai repris l’étude de mes langues étrangères pour m’apercevoir que, contrairement au vélo, la déperdition de connaissances pouvait être considérable même sur des notions de base. Et surtout, je me suis remis à une activité sportive intensive et régulière ainsi que salvatrice.J’ai surveillé mon alimentation, diminué drastiquement l’alcool. Je l’avoue, j’ai flanché de temps en temps. Mes horaires professionnels de dingues et le fait de ne plus en avoir chez moi, m'ont beaucoup aidé. Les idées noires me suivent avec ténacité comme une ombre ; néanmoins il n’y a pas d’ombre sans lumière, dit-on. À ce stade, tout ça est encore bien ambitieux, un peu fragile bien sûr et me demande souvent de lutter avec moi-même… sans trop m’écouter.


Octobre
marque le début du trimestre qui m’est le plus difficile. L’arrivée de l’hiver, le froid, la Toussaint, les fêtes de fin d’année enfin, tout ce que je n’apprécie pas particulièrement. J’arrive à organiser mon nouvel emploi du temps professionnel avec ma vie privée… privée de tout d’ailleurs. J’ai, certes, pu réaménager mon quotidien pour recouvrer un certain équilibre : cependant, j’oscille entre une solitude “choisie” et “subie”. Les frais des travaux ont marqué une encoche dans mon budget et cela me limite dans mes éventuelles sorties. Mon nouveau travail ne me plait pas, la ville dans laquelle j’habite non plus. Moralement, je me sens mieux. Il y a toujours des relents du passé un peu compliqués à surpasser, des réminiscences nocturnes que j’arrive à maîtriser. Le cerveau ne peut pas gérer deux pensées à la fois alors je remplace une idée par une autre et ça fonctionne plutôt bien tant que je ne suis pas dans la rumination punitive. Le sport, mon jeûne intermittent, le boulot également me font perdre des kilos. Pour relativiser, je dirais que c’est un mois “d’ajustement” pour trouver le bon rythme, les bonnes attitudes, les bonnes pistes, ébaucher quelques plans pour que je sois sur les rails l’année prochaine.


Novembre est un mois que j'exècre néanmoins, il se passe plutôt bien et voit aboutir les résultats de mes efforts et l’atteinte de mes objectifs. J’ai repris des habitudes saines, le contrôle de mon poids, une activité physique stimulante. L’ambiance au boulot est exécrable et bien que je me tienne à l’écart de l’hypocrisie et des faux semblants, cela m’affecte. Mes tentatives pour changer d’emploi n’aboutissent pas pour l’instant aussi, je reste à l'affût. Je mise tout sur moi actuellement, tourné vers une philosophie ou peut-être devrais je dire, une spiritualité plus positiviste. 


Décembre, s'il n’y a pas de gros bouleversements durant les dernières semaines de 2024, je vais les passer tranquillement, au calme et en consolidant les acquis du dernier trimestre. Mine de rien, j'ai eu une sacrée année et je m'en suis pas trop mal tiré. Maintenant, je peux, avec une certaine quiétude miser davantage sur l’année prochaine. En attendant et comme l’écrit Manu Larcenet dans une BD : « Qu’importe les marées, les vents, les assauts ; toujours l’homme avisé s’accordera repos ».


[+]La p'tite musique qui va bien avec Regard - "Ride It"

mardi 24 décembre 2024

Mais où est donc passé l’esprit de Noël ?




Joyeux Noël à toutes et à tous…

 


mercredi 18 décembre 2024

De mon balcon


Le 17 décembre 2024 à 17h05

[+] La p'tite musique qui va bien avec Oscar And The Wolf - “Orange Sky”

mardi 17 décembre 2024

Léon Joseph Florentin Bonnat et l'érotisme néo-classique

On le connait principalement pour le portrait très connu de Victor Hugo mais il est aussi le peintre de ce tableau : “Le Barbier de Suez” qui est absolument magnifique. Il s’en dégage une sensualité rare, une chaleur presque torride d'érotisme… Peut-être n’est-ce que mon imagination, des sensations typiquement gays ou alors une sensibilité particulière aux personnages… il n’en reste pas moins qu’il y a pour moi un côté hypnotisant à regarder cette toile. 




mercredi 4 décembre 2024

Pêle-mêle et humbles considérations politiques à la louche

Durant mes repos en ce début décembre, le boulot a trouvé le moyen de me planter une formation en plein milieu de semaine et toute la journée… franchement, cela aurait pu attendre. Je  m’y attendais, nouveau arrivant dans la “boîte” et célibataire, je travaille les 24, 25, 26 et 27/12. Au moins je n’aurai pas le temps de voir passer les fêtes de Noël. Par chance j’ai le jour de l’an… enfin le 31 en espérant que cela inclut le 1er janvier puisque je n’ai pas mon planning actuellement. Pas un seul cadeau de fait pour l’instant et honnêtement ce n’est pas dans mes priorités. Finalement, l’année se termine comme elle a commencé : très chargée.  Aussi, festoyons si nous le pouvons encore cette année. Malgré l'inquiétante instabilité politique actuelle et des interrogations légitimes sur la façon et à quelle sauce nous allons être mangés l’année prochaine, je vais physiquement et moralement plutôt bien. Allons, autant être lucide, absolument tout est bafoué, piétiné sans complexe, à commencer par notre devise “Liberté, Égalité, Fraternité”.  À chaque nouvelle loi votée c’est une liberté supplémentaire qui disparaît ; l’égalité de nos jours se résume à la moralité de la fable Les Animaux Malades de la Peste de Jean De La Fontaine : “Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir” quant à la fraternité elle est à géométrie variable et doit se conformer au dictat du wokisme ou des groupuscules communautaristes prônant d’être tolérant sans l’être en retour. Comment faire front et être unis dans un tel capharnaüm ? Je ne parle même pas du principe de notre République : “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” quand on voit avec quel machiavélisme les élections, référendums sont tordus par les politiques de tous bords selon leurs propres interprétations et à leur avantage à l’encontre des volontés et désirs profonds du peuple. Le peuple n’a ni raison, ni tort : il décide, il est souverain… enfin devrait l’être.  Notre classe politique a toujours raison même quand elle a tort infusant ainsi dans la société ce syndrome du “dernier jour d’un condamné” de V. Hugo où le coupable devient la victime et inversement. Je crois, comme Greg Tabibian, que ce ne peut pas être de l’incompétence et que tout cela est voulu car il bien connu qu’il est toujours bon de diviser pour mieux régner. Il ne s’agit pas d’être pessimiste, juste observateur et réaliste les médias peuvent bien titrer “un saut dans l’inconnu”, pour “le petit” (dont je fais partie), ce n’est pas l’inconnu, car il sait bien intuitivement que quoi qu'il arrive, en France, ce sera toujours lui qui portera la besace. Et plus le “petit” est perdu dans le marasme socio-politique emballé de peur avec un joli ruban rouge d’insécurité (c’est Noël en toute saison après tout), plus il craint de perdre le peu qu’il a déjà et donc est plus facilement influençable.

Pierre-Adrien Sollier - "La Liberte Guidant Le Peuple"

Nos énarques et autres cerveaux à cravate et chaussures cirées seraient bien inspirés de se rendre chez certains Français pour apprendre à gérer un budget. Nos politiques qui ont toujours le verbe haut et la justification adéquate s’imaginent relancer la croissance et la compétitivité alors que nous avons un taux de prélèvement obligatoire de 48 % : le plus élevé au monde… et ils cherchent encore avec une assiduité qui force l’admiration, comment nous en gratter encore davantage. Il ne faut pas être sorti de polytechnique pour savoir que dans ces conditions il est difficile de se considérer comme un grand pays quand méticuleusement ils ont laissé le tissu économique se détricoter tranquillement pendant des décennies : industrie, agriculture, recherche, artisans, PME, PMI, etc.  De sacrés cerveaux cela va sans dire !!! Il y a bien eu les gilets jaunes dont la contestation a été habillement étouffé dans l’oeuf par l’intertion d’éléments perturbateurs venant desservir la cause en recyclant les vieilles méthodes mais toujours efficaces à la Charles Pasqua. Il nous faudrait bien un nouveau 1789 quand même, non ?! Faire tomber quelques-unes de ces têtes de parvenus de gauche comme de droite qui n’ont jamais tenu un marteau de leur vie, qui une fois dans les sphères politiques ne touchent plus une poignée de porte et surtout qui ne servent en rien l’intérêt des Français alors que nous les faisons vivre grassement. Commençons par notre Président qui se prend pour un monarque ; lui qui a l'outrecuidance de vouloir remettre à l’Archevêque les clés de Notre Dame de Paris suite à sa rénovation ignorant totalement le principe de séparation de l’Eglise et de l'État.  De toute façon, on ne peut bien compter que sur soi-même et nous verrons bien, comme le dit Edgar Morin si : “Du chaos naît l'espoir dans la révolte des peuples”.

vendredi 29 novembre 2024

Fermer le bouton du pantalon

Pourquoi ce titre ? Parce que j’ai passé presque toute la première moitié de l’année sans pouvoir fermer le dernier bouton de mes jeans. J’avais pris beaucoup de poids, j’en trainais pas mal derrière moi également ; tout est décidément lié. 


Une alimentation essentiellement Paléo ; je me suis appuyé sur des recettes simples des ouvrages Énergie super facile (en les adaptant pour certaines) et Paléo de Blandine Basle. De plus, j’ai mis en place un jeun intermittent 8/16 que je supporte généralement très bien : plage de 8h pour manger et jeun de 16h. Avec des horaires décalés, ce n’est pas forcément évident mais avec une bonne organisation, c’est jouable sans traumatiser l’organisme. J’ai suivi les conseils du site Bmove très intéressant concernant tout ce qui a trait à l’alimentation, le métabolisme et la santé en général.


Une complémentation qui ne change pas trop : spiruline ainsi que Iron Performance et Turbo Testo Pro Series des Laboratoires Eric Favre. Ce sont des produits naturels qui ont le double avantage d’apporter vitamines et acides aminés ainsi qu’agir également sur la vitalité pour passer la p’tite déprime automnale. Très efficaces, ils sont également très chers et je devrai m’en passer pendant quelque temps. Je m’hydrate davantage en diversifiant les eaux minérales, en buvant du thé vert agrémenté de jus de gingembre maison ou en aromatisant mes eaux avec des infusions ; j’aime beaucoup celles Détox et Défenses Naturelles de La Vie Claire. Et puis, le soir, avant d’aller dormir, un peu de vinaigre de cidre (fait maison également). 

Une activité sportive 5 à 6 jours dans la semaine entre 25 et 40 minutes. J’ai commencé doucement avec une semaine de Dynamix du programme P90X3 de Tony Horton. Puis, j’ai poursuivi avec une semaine d’une séance de bodyweight d’Ashton Hall. Et enfin, 10 Rounds de Joel Freeman, un (autre) excellent programme de BeachBody que j’avais déjà fait avec des résultats satisfaisants. Cela permet de re-travailler la musculation à une intensité que je peux contrôler et me remettre progressivement à la boxe Muay Thaï et au HIIT. 


Une introspection douce où je teste avec plus ou moins d’assiduité la Cohérence Cardiaque ainsi que la relaxation qui se transforme le plus souvent en sieste. Je suis tout de même nettement plus détendu comparé à la fin de l’été. Le but reste de tenir les pensées négatives à l’écart et d’être plus “focus” sur d’autres plus utiles et constructives.  


Résultats je suis passé de 77 kg fin août à 70 kg mi-novembre, l’objectif étant mon poids idéal, 69 kg, celui avec lequel je me sens le plus à l’aise dans mon corps. Je crois sincèrement que l’activité physique sauve ; j’en ai souvent parlé sur ce blog. C’est faire quelque chose tourné vers soi, pour soi, non par égocentrisme mais afin de retrouver de l’estime et de la confiance en soi. Les objectifs sont ceux que l’on se fixe permettant de la rigueur ou de la souplesse selon comment l’on se sent. Mon corps m’a bien fait comprendre qu’il me pardonnait difficilement cette longue pause estivale. C’est un peu une injonction quand ça va mal : trouver la force de se recentrer sur soi, remonter quand l’impression de se diriger vers le fond devient trop prégnante. Volonté, organisation, plan d’actions clair, c’est ce qu’il m'a fallu et ce dont je ne me sentais vraiment pas trop capable quand j’ai commencé. Néanmoins, la motivation vient également avec les premiers résultats.


“[...] Il est des continents et des mers dans le monde moral, pour lesquels tout homme est un isthme ou un canal, encore qu’inexploré par lui, mais qu’il est plus facile de naviguer des milliers et milliers de milles à travers froid, tempête et cannibales, dans un navire de l’état, avec cinq cents hommes et mousses pour vous aider, qu’il ne l’est d’explorer seul la mer intime, l’océan Atlantique et Pacifique de son être.” Henry David Thoreau - “De La Simplicité !”

samedi 9 novembre 2024

Tu lis trop de livres

"Le fait d'exprimer l'absence de quantité par un nombre n'est pas une évidence en soi. [...] L'absence d'un objet ou d'un sujet s'exprime mieux par la phrase "il n'y en a pas" (ou plus). Les nombres demeurent une abstraction et le zéro ne dit ni l'absence ni le chagrin."



"Si on admet que par deux points on peut faire passer une droite et une seule, un jour je dessinerai celle-ci, de lui vers moi ou de moi vers lui."

Delphine De Vigan - "No et Moi"

[+]la musique qui va bien avec Charlie Jeer - "Her Eyes"

jeudi 31 octobre 2024

Hélène Planquelle ou Le Sexe et l’Effroi

“Le besoin sexuel est le plus violent de nos appétits : le désir de tous nos désirs.” - Arthur Schopenhauer


Cette jeune artiste autodidacte française développe sa recherche esthétique autour de la question du rapport à l’Autre. L’autre, c’est l’enfer, le frère, ou l’amant. C’est celui que l’on perçoit d’abord par le visage, toujours étranger, rappelle Emmanuel Levinas, philosophe que l’artiste affectionne. Point de catégorie ici néanmoins, puisque les images suggèrent une relation entre les êtres souvent ambiguë. Si le rapport à l’Autre est fondé sur une nécessaire différence, c’est en effet qu’il convoque une possible rivalité. Cela se sent dans ces couples enlacés, un homme et une femme généralement, auxquels il serait difficile d’attribuer telle ou telle partie du corps, autant qu’il semble impossible de définir la nature de l’intention, bonne ou mauvaise.



Ses œuvres introduisent le spectateur dans un monde où l’érotisme confine à la souffrance. Pour reprendre le titre d’un ouvrage de Pascal Quignard, c’est le sexe par l’effroi. Troublant est cet état indistinct où les personnages sont à la fois victimes et maîtres de leur désir. [...] De l’instinct à la pulsion et de la satisfaction à la jouissance, il n’y a qu’un pas. Rien d’étonnant ainsi à ce que l’artiste agence ses modèles en s’inspirant du shibari, pratique à la fois sadomasochiste et artistique du bondage japonais. Tout le paradoxe montré est celui d’un acte de chair qui se veut à la fois intime et théâtral, douloureux et poétique. C’est précisément dans la retraite privée que les pulsions se sacralisent avec une certaine théâtralité. Le sang bat dans les veines saillantes de ces jeunes gens en pâmoison, pris à l’instant acméique de leur flagrant délit. Les corps se tendent, se portent, s’enlacent, se tiennent. Ces corps, comme des bouches, parlent. D’où un rendu extrêmement chorégraphié dans un style proche de la figuration narrative et de l’illustration. Le cadre serré, focalisant l’attention sur une scène sans décor, rappelle que le regard est ici voyeur.

Hélène Planquelle développe également un travail de superposition des corps dans l’espace. Souvent, les membres se dédoublent, comme s’ils bugaient dans une jouissance convulsive. Les duos de personnages deviennent presque étrangers à eux-mêmes et d’autres larrons viennent s’immiscer dans les liaisons dangereuses. [...] Et, comme pour ajouter au doute qui plane sur la scène, plusieurs références bibliques parsèment les titres, [...] Where is your brother ? reprend l’épisode biblique du meurtre d’Abel par Caïn. Mais le frère, ici, incarne tout autant l’autre, l’amant ou la victime. Le corps succombe à l’appel de la chair et entraîne l’esprit dans sa chute. La concupiscence de la chair entre en résonance avec le crime insoutenable. Dans l’un, comme dans l’autre, ils disent : « c’était plus fort que moi ».

Elora Weill-Engerer / Boom!Bang!


[+] La musique va bien avec Teddy Swims - Bad Dreams

samedi 19 octobre 2024

Tu écoutes trop de musique

La chanson “I Need It” de Frank Ocean, sortie à l’origine dans “The Lonny Breaux Collection”, est vraiment tout pour moi, je peux l’écouter en boucle. Elle me parle musicalement et les paroles sont un hymne au fantasme que je me faisais de la relation amoureuse idéale et, il faut bien le dire, idéalisée. C'est ce genre de titre que j’écoute avec une certaine amertume teintée d’un fond d’espoir.



One winter morning I went for a drive | I stopped somewhere between June and July | I love these warmer days | But maybe I can't see that the snow's still falling | I only see the gift my heart just brought me | (Merry Christmas babe) That's what she said | She didn't have to do much, but she made me smile | December in Manhattan feels like South Beach now | I love my baby, oh yes I do | It ain't about you giving anything, as long as you're my everything | Cause lady what could you give to me better than what you've been giving me | Just keep talking in my ear, cause I need it | And tell me you'll be right here if I need ya | The greatest present you could give is the present (oh, I need it) | It's just a regular morning, I'm a regular guy | Taking the train to my 9 to 9 |(But something's different today)| I had an envelope sitting right next to my breakfast | And it's from my baby, not the bill collectors | (Happy Birthday Baby) | Then it said... I know we don't got much but baby we got us | And after you get off, we gon' make sweet love | Now go and get that cake (oh yeah) | It ain't about you giving anything, as long as you're my everything | Cause lady what could you give to me better than what you've been giving me | Just keep talking in my ear, cause I need it | And tell me you'll be right here if I need ya | The greatest present you could give is the present (oh, I need it) | One day the whole world will hear me sing | Then I'mma run and buy you those things | But right now, three months pay barely gets me a diamond baby | But one day I'mma buy you that ring | Oh | Just keep talking in my ear, cause I need it | And tell me you'll be right there if I need ya | The greatest present you could give is the present (oh, I need it) | (Nothing but everything) | (I don't need anything, long as you're my everything) |

dimanche 6 octobre 2024

Tu regardes trop de films

Hier, pour la 3ème ou 4ème fois, j’ai regardé sur Culturebox : “Eternal Sunshine of the Spotless Mind”La folie créative, l’originalité et l’esthétisme de Michel Gondry sont servis par une distribution exceptionnelle avec, sans doute, l’un des meilleurs rôles à contre-emploi de Jim Carrey. À chaque fois que je vois ce film, je découvre quelque chose de nouveau et cette année particulièrement, l’identification aux personnages me renvoie des émotions particulières. C’est l’histoire d’une rencontre incongrue, improbable entre deux êtres qui n’ont pas grand chose en commun. Une passion qui va trouver ses limites et des obstacles qui semblent infranchissables. C’est réaliser que parfois, voire souvent, on s’imagine l’autre tel qu’on voudrait qu’il soit en niant ce qu’il est vraiment. C’est un peu ce que dit le personnage à quelques minutes de la fin : “Quel gâchis de passer autant de temps avec quelqu’un pour s’apercevoir finalement que c’est une inconnue”. Vraiment ? Mais à qui la responsabilité ? À qui la faute ? Ma problématique rejoint un peu celle de ce long métrage : puisque je peux imaginer, faire vivre, faire exister… faire entrer autant de choses dans mon esprit, pourquoi est-il autant difficile de les en faire sortir ? Le film se finit pourtant bien. 



« Bienheureux les oublieux, car ils viendront également à bout de leur bêtise. » – Friedrich Nietzsche


« Vous qui dans les langueurs d'un esprit monastique, Ignorez de l'amour l'empire tyrannique, Que vos cœurs sont heureux puisqu'ils sont insensibles. Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuits paisibles. » – Alexander Pope


[+]Eternal Sunshine of the Spotless Mind en location sur YouTube

[+]La chanson qui va bien avec (bien entendu) Beck - "Everybody's Gotta Learn Sometime"

vendredi 4 octobre 2024

L'humeur du moment...


"Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?

Charles Bukowski - "Factotum" (1975)


lundi 30 septembre 2024

Yann Lacroix


Habituellement, du moins je crois, il me semble peu probable que ce type de tableaux aient pu capter mon attention. Et pourtant, la superposition des motifs, ces couleurs, qui, de loin, seraient presque proches du monochrome, les sujets végétaux… tout semble raisonner avec l’humeur du moment, de cette année, de cette période de ma vie ; en tout cas cela me renvoie à l’impermanence de tout : matériel, sentiments, émotions… sensibilité. Comme l’écrit Natsumé Sôseki dans Oreiller d’herbes : “Tout artiste est précieux car il apaise le monde humain et enrichit le cœur des hommes”.


[+] La musique qui va bien avec Fiona Apple - “Extraordinary Machine”

dimanche 22 septembre 2024

L'automne ou le printemps de l'hiver




“L’approche de l’automne apporte la rosée
Sur les frêles épis et mon cœur croit mourir.”

Manyôshû - Anthologie poétique du VIIIe siècle.

vendredi 6 septembre 2024

Tu lis trop de livres


"À naviguer sur les eaux de la sensibilité, on s’expose à se laisser emporter. À imposer sa volonté, on finit par se sentir à l’étroit. Bref, il n’est pas commode de vivre sur la terre des hommes."

Natsumé Sôseki - “Oreiller d’herbes”

[+] La musique qui va bien avec Avant - “Sailing

jeudi 29 août 2024

Rétrospective 08/2024

“Ranger” n’est pas “jeter” ; suivant les préceptes du minimalisme, je sais bien que quelque chose mis dans un tiroir est toujours là… il y restera, jusqu’à ce qu’un jour je retombe dessus. Il en va de même, des douleurs, émotions et autres sentiments. Je me suis investi dans un projet pendant plusieurs mois et sans même l’anticiper, je savais très bien que j’allais retrouver à l’arrivée ce que j’avais laissé au départ. Je me suis laissé tomber en quelque sorte. Au lieu de m’inscrire sur Meetic par dépit et dont j’ai fini par me désinscrire par frustration, j’aurai bien dû m'inscrire dans une salle de sport ce qui m’aurait peut-être évité la malbouffe, les excès d’alcool, la solitude et la fonte de mon estime de moi-même qui m’ont finalement transformer peu à peu en pot à tisane. Il était temps de réagir et trouver la volonté de remonter une pente raide et savonneuse. Tous les 10 ans, j’ai l’impression de repartir de zéro ; j’aime à penser que l’on ne repart jamais vraiment de zéro en fait… c’est juste que le temps passant, je deviens moins enclin aux efforts. Pour quoi d’ailleurs ? Je n’ai pas de but, je n’en ai jamais vraiment eu. Tout au moins pour rester debout et éventuellement me sentir mieux, retrouver un peu d’aura car même sans trop d’ego on peut tout au moins rester digne. C’est donc septembre que j’ai choisi comme mois du changement… le mois de ma rupture l’année dernière, un mois anniversaire en quelque sorte. Bah oui, désolé, je suis très, très long pour passer à autre chose… c’est comme effacer une ardoise avec sa main, ça laisse des traces et salit les doigts. Je sais qu’en un trimestre, je vais réussir à retrouver une forme physique, discipline alimentaire, un poids idéal ; c’est le reste qui m’inquiète davantage. Tourner la page d’une histoire, me demande souvent plusieurs années. Côté sentimental, je ne sais pas, si l’occasion se présente, si je serais en mesure de m’investir de nouveau, j’ai vraiment de très gros doutes. D’une part, je n’en ai plus vraiment envie et d’autres part, les piliers sur lesquels je fonde une relation saine se sont complètement effondrés : confiance, complicité, communication… je n’y crois plus. Reste le sexe… et pour ça, heureusement qu’il y a les pornos. 

“Il faut changer sa vision de l’existence pour changer son avenir. À vous de rester vigilant vis-à-vis de vos émotions. Les possessions du passé sont une énergie figée qui bloque celle de la vie actuelle. Vivre dans les souvenirs est un frein au renouveau que l’on souhaite. Acquérir toujours plus de détachement vis-à-vis des choses, c’est accepter de les laisser partir. Si cela fait mal, cela prouve bien que les possessions sont sources de souffrance.” Dominique Loreau - L’éloge de la légèreté.

[+] La musique qui va bien avec Eddy de Pretto - “LOVE'n'TENDRESSE”

jeudi 15 août 2024

Pendant ce temps-là en cuisine...

 

Ail confit fermenté au miel... une petite année de patience avant de les déguster

jeudi 8 août 2024

L'amour espère tout... et aimer c'est également accepter de souffrir

Est-ce qu’il me manque ? Et bien, actuellement, je dirais oui… Disons que je pense beaucoup à lui, à la chaleur de ses bras, sa présence, son humour, sa corpulence, la place imposante qu’il tenait. Est-ce que je l’aime (toujours) ? Ça, je ne saurais répondre. Tout a toujours été tellement compliqué entre nous. Mais il y a un lien… une sorte d’onde ou d’énergie qui me lie à lui ; elle fluctue ; elle est plus ou moins puissante selon mon humeur. Il a bien essayé maladroitement de me faire savoir qu’il voudrait que nous soyons amis mais je m’en sens incapable. J’aimais la personne mais je ne supportais plus la relation et, je suis intimement convaincu qu’une relation amicale serait similaire à ce que nous avons vécu pendant près de 3 ans en couple. Aussi, pourquoi mettre du sel sur la plaie ? Forcément, quand on se sent seul, le sentiment de manque se fait plus grand… proportionnellement d’ailleurs à la culpabilité que l’on peut ressentir. J’ai énormément de mal à reprendre le dessus. Ce n'est pas dû uniquement au côté sentimental ; beaucoup de domaines de ma vie vrillent un peu cette année. Je m’enfonce un peu plus chaque jour dans une morosité que je m’efforce de ne pas transformer en déprime... ça demande beaucoup d'efforts vous savez. Certains luttent pour maîtriser leur ego et moi je m’efforce de le retrouver afin de recouvrer un minimum d’estime de moi. Je reste bouclé chez moi ; c’est terminé maintenant, je ne vis plus dans le plâtre et la poussière, tout est parfaitement à sa place, conforme à mes attentes… bon d’accord… certes… mais après ?

“L’amour n’est rien d’autre qu’une Joie qui accompagne l’idée d’une cause extérieure, et la Haine, rien d’autre qu’une Tristesse qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure.” - Spinoza
[+] La musique qui va bien avec Get Happy – Judy Garland
[+] Crédit photo Yves Paradis

jeudi 11 juillet 2024

Errare humanum est

“Le fait est que comprendre les autres n’est pas la règle dans la vie. L’histoire de la vie, c’est se tromper sur leur compte, encore et encore, encore et toujours, avec acharnement et, après y avoir bien réfléchi, se tromper à nouveau. C’est même comme ça qu’on sait qu’on est vivant : on se trompe.”

Philip Roth - “Pastorale américaine”

samedi 29 juin 2024

KaRma Sutra

Cela fait un p’tit moment que je n’ai pas posté… d’ailleurs, vous souvenez-vous de cet article du mardi 9 janvier ? Effectivement, il m'aura fallu bien 6 mois pour boucler la rénovation de l’appartement. C’est dingue comme ça peut prendre du temps pour faire simple ! Je suis dans les finitions et côté aménagement, ce sera vite terminé, j’attends un meuble TV (fourretout), un canapé, un frigo… basta. Je suis satisfait car tout est à l’image de ce que j’avais imaginé.
D’un autre côté, physiquement et moralement, je me sens au plus bas. J’ai replongé pire que jamais dans l'alcool. C’est une bonne compagnie le soir quand je me sens trop seul, que je me pose trop de questions, que je réalise que je suis complètement à côté de la plaque sur à peu près tout… Les lendemains sont douloureux, emplis d’angoisse. Je repousse sans cesse le moment où je devrais me reprendre en main.
Quelque chose ne va pas chez moi depuis longtemps et je me suis résolu à vivre avec. Je n’ai pas trop envie de consulter si c’est pour m’entendre dire que ce sont “des blessures d’enfance” ou alors “qu'il faut que j’entre dans le moule”.
Je ne sais pas si, un jour, je viendrai ici pour écrire que tout va bien ou, du moins, pour évoquer une période de bonheur, d’équilibre, de plénitude ?
Depuis ma rupture, je me suis beaucoup isolé (disons, encore davantage), de ma famille, de mes amis et même de moi-même. Pourtant plus que jamais, j’aurais envie de quelqu’un qui me prenne par la main, soit conscient de mes qualités, puisse faire avec mes défauts. Même s’il est permis d’en douter, je suis capable pour l’autre de ce qu’il est capable pour moi ; je suis capable de beaucoup... Seulement, dans cette société très individualiste, il n’y a que le “soi” qui compte vraiment. Ce qui me rassure à minima, c’est qu’à terme, je sors toujours gagnant de tous les aléas, les obstacles, etc. Je n’en apprécie pas toujours les effets et conséquences ; le temps qui est passé ne se rattrape pas et parfois cela n’a tout simplement plus d’importance. Il y a le karma immédiat et il y a celui qui demande plus de temps… ça tombe bien, du temps j’en ai… je n’ai que ça d’ailleurs… Je vis peut-être le retour de flamme de mon propre karma ?
Je trouve ma vie finalement triste et ennuyeuse… mais bon, je fais avec… et, au final, c’est dans la solitude où je me sens le mieux et en sécurité.

[+]La musique qui va bien avec The Blue Nile - "Let's go out tonight"

mercredi 12 juin 2024

Alex Kanevsky


" À qui vient des plaines de lumières, les corps ne sont que des évidences fragiles et tronquées du grand jour " - Roger Munier

dimanche 12 mai 2024

Winston Chmielinski


Comme si la couleur tentait d’estomper la solitude, celle du sujet… la nôtre. 

vendredi 12 avril 2024

Marc Tanguy


Je ressens le paysage comme une immersion, une méditation. La peinture est une traduction des sentiments, visions, et sensations que j’éprouve.

lundi 8 avril 2024

You Make Daddy A Sandwich

En plus d'être beau Anthony Mackie est drôle (naturellement). Son discours n'est pas dénué de sens dans ce monde où l'on voudrait que l'individualisme triomphe. On peut-être d'accord ou pas, mais ce passage chez Wendy Williams est absolument hilarant.