Apéro au champagne, repas gargantuesque arrosé de bons vins rouges, nous parlons du passé (à quoi bon ?), quelques cigarettes plus tard, nous envisageons l’avenir (est-ce bien prudent ?), nous partageons le présent (c’est ce qui me semble le plus pertinent) et puis je rentre. Le copieux repas n’aura pas eu raison de l’alcool, je crois que je suis fais. L’état d’ébriété me rend angoissé, mais rien ne vient… pas une larme, pas un soupir. Je pénètre discrètement dans la résidence, mais je me fais capter par l’agent de sécurité. Nous échangeons quelques mots et je trouve que j’ai encore assez de cohérence vu mon état mais pas de quoi me décerner l’oscar du meilleur acteur. Une fois chez moi, je jette un dernier coup d’œil à mes Emails… des fois que… Je n’arrive pas à me coucher ; je n’ai pas peur de la nuit mais de ce que mes rêves vont inventer pour l’occuper. Le portable est resté dans la poche, je n’attends plus rien de lui. Il faut que je dorme, mais je repense à cette phrase de J.P. Donleavy : « Encore toute une nuit avant de s’endormir, qui rend demain si lointain. »
3 commentaires:
y a des rencontres parfois...
Je connais bien ces couchers que l'on repousse... Demain est espoir!
Les rêves, même mauvais, c'est ce que je préfère dans le sommeil. Sinon, se réveiller sans eux, quel sentiment de gâchis !
Enregistrer un commentaire