C’est un souvenir un peu lointain dont je garde toutes les sensations intactes. Un matin ou toute la force de la lumière du soleil traversait les persiennes pour envahir la grande chambre vide et claire de mon appartement. Un souvenir vaporeux où tu n’es qu’une ombre légère et presque irréelle dans la pièce quand tu quittes les draps. Tu as murmuré ces quelques mots alors que je n’étais encore qu’entre veille et sommeil : « Profites de ces quelques secondes avant d’être conscient… c’est le seul moment où l’on est vraiment soi-même ». Quelque minutes plus tard, l’odeur du café envahissait notre espace, je me rappelle : tu me souriais.
3 commentaires:
J'ai réfléchi longtemps au silence qu'a provoqué cette note en moi. Quel commentaire laisser dans ces conditions ? Et puis j'ai trouvé une piste : je suis jaloux. Jaloux de cette relation tellement précise qu'il sait que tu es entre veille et sommeil. Jaloux qu'il t'aime à ce moment là. Jaloux qu'il est la délicatesse de le dire sans pour autant te sortir de ce moment de transition. Jaloux que ça t'arrive et pas à moi. Jaloux quoi !!!
@Jean: je suis sûr que le manteau de la jalousie te va très mal. Pour te rassurer, certes, il me connaissait très bien, mais il me connaissait trop... (les points de suspention diront la suite)
perso, pas jaloux j'trouve ça juste beau.
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