Il y avait là, cette année, pour un weekend, à quelques kilomètres en train, Aix-Les-Bains. La station thermale est surannée mais toujours populaire. Elle vieillit mal, comme toutes les villes victimes des dommages collatéraux de l’économie, de la mondialisation, de la désuétude de tout ce qui faisait le charme d’une culture, d’un pays, d’une région, d’une ville… C’est ça soit disant “le progrès”, la disparition du bien au profit du pire. C’est comme évoluer dans une image d’Épinal en ce mois d’octobre au climat improbable. Je parcours les rues sans les reconnaître et en les imaginant telles que je les avais connues. Heureusement, il reste quelques repères, le lac notamment, toujours paisible, reposant… calme, presque immuable. Ce fut un dépaysement sans véritable apaisement, une coupure nécessaire pour reprendre du souffle, une interligne dans le texte de cette année qui commence à compter ses jours avant d’entamer les dernières pages. Et après… après, et bien, c’est une autre histoire… un recommencement, un tout nouveau commencement. Encore ? oui peut-être, non sûrement… juste une progression, une progression lente afin d’éventuellement me réaliser... sur le tard.
[+] La petite musique qui va bien avec "La Ballade de Jim" - Paradis
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