mercredi 25 novembre 2009
dimanche 8 novembre 2009
Tu lis trop de livres
jeudi 22 octobre 2009
Ni dieux, ni maîtres # 1
vendredi 2 octobre 2009
Tu lis trop de livres
Serge Joncour - « Combien de fois je t'aime »
dimanche 27 septembre 2009
Tu lis trop de livres
mardi 22 septembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
Avec du doigté
vendredi 11 septembre 2009
Tu ne l'as pas volé !
Monsieur l'Inspecteur des Impôts ; A la suite de votre dernier courrier et malgré maintes promesses de sa Majesté, le montant de mes impôts m'amène à penser que la désignation de Trésor Public est un terme largement usurpé par votre organisation de malfaiteurs. J'en conclue qu'en Monarchie ou République, c'est le petit qui continuera à porter la besace, qu'elle contienne du carbone où les dépenses pharamineuses de notre Ramsès Hongrois. Aussi, en vertu de la loi informatique et liberté, je vous demande de bien vouloir résilier mon abonnement et de retirer définitivement mon nom de votre fichier d'adresses.
Cordialement ; *
samedi 15 août 2009
Doorman
jeudi 16 juillet 2009
lundi 6 juillet 2009
Fait "reset"
Pour quelqu'un qui désirait faire table raz du passé, je dois avouer que je viens de franchir une nouvelle étape. Toujours dans ma quête en vu de plus de minimalisme mais non exclue du monde moderne, j'ai tenté de regrouper sur un seul disque dur externe, l'ensemble de mes données : musiques, films, photos, documents professionnels, projets, courriers... enfin bref, 75 % de ma vie, le reste tenant dans une valise. Je ne pourrais pas exactement expliquer ce qui s'est passé ; erreur humaine ou vice de matériel ? Ce qu'il en est c'est que j'ai absolument tout perdu ! Quelques tentatives vaines de récupération m'ont vite exaspéré et j'ai finalement capitulé. Peut-être aurais-je pu contacter celui qui a habilement volé mon identité Msn afin d'essayer de recouvrir l'ensemble de ces informations, mais il se garde bien de se faire connaître et il a bien raison. J'ai ronchonné pendant une 20ène de minutes ; avouez que c'est contrariant mais que dans un même temps c'est en quelque sorte un évènement logique, en adéquation avec l'état d'esprit vers lequel je tends : "l'impermanence des choses". Toutes ces informations vaquent donc quelque part peut-être, non plus sous la forme d'une suite de 0 et de 1 mais sous forme d'ondes électromagnétiques intranscriptibles. Peut-être que dans un avenir lointain, nous serons capables de capter ces informations que l'on croyait perdues à jamais comme on attrape les papillons avec un filet ou que l'on dépoussière une découverte archéologique millénaire. Ces chasseurs d'une nouvelle race, traquant les loupés de sauvegardes informatiques, risquent fort d'être drôlement surpris de leurs trouvailles. A ce jour, je me dis que ma vie ne dépend pas d'une prise USB et que le plus important reste gravé non pas dans la mémoire d'un ordinateur mais dans la mienne, même si toutes deux sont gérées par des impulsions électriques. Il ne reste plus qu'à espérer que la coupure de courant arrive le plus tard possible.lundi 22 juin 2009
Chicken
mardi 16 juin 2009
dimanche 31 mai 2009
Plouf !
C’est un rêve que mon Père a fait lorsque j’avais environ 4 ans. Il me voyait dans les flots du courant d’une rivière. Il pouvait bien courir aussi vite qu’il pouvait sur la berge, tendres les mains sur les bords des ponts qu’il empruntait pour essayer de me sauver, je lui échappais. Il pouvait difficilement sauter dans l’eau ne sachant pas nager comme quoi, l’inconscient à bonne mémoire. Ce fut un rêve éprouvant raconte-t-il. Ce que je vis dans ma vie, ce que je ne vis pas, la relation pudique et distante que nous avons tous les deux, nos différends, me ramènent souvent à ce songe qu’il m’a raconté il y a maintenant quelques années. Effectivement je lui ai échappé, comme tout enfant échappe et doit échapper à ses Parents. Je suppose que très tôt, il a du se rendre compte que je ne serais pas en mesure de répondre à ses attentes dans quelques domaines que ce soit. Je vois bien parfois la déception dans ses regards, le ton de sa voix. Je ressens le malaise et l’évitement de parler de moi ou de me demander si je vais bien ce qui le confronterait aux fiertés dont j’étais l’objets et qu’il a du concéder au profit de ses convictions. Je ne les partages pas toutes, mais je dois avouer que certaines ont forgées mon éducation que je ne renie pas ; en tout cas, elles sont ce qu'elles sont, ce sont les siennes et je les respecte aussi excluantes soient-elles pour certaines. Peut-être que je pense à sa place finalement. Mais d’une manière générale, il en va ainsi ; quand les personnes qui nous entourent s’enferment dans le mutisme elles nous laissent la porte ouverte à imaginer n’importe quoi sur leurs non-dits. Il est possible que j’en ai souffert mais cela tend à se transformer en de l’indifférence. Des remises en question, j’en suis passé aux questions, tout court, sans m’astreindre à l’obligation de trouver des réponses. mardi 19 mai 2009
17 520 heures et quelques minutes sans doute
dimanche 19 avril 2009
Tu écoutes trop de musique
I must have slept for many years / I fell asleep in the lion’s mouth / I didn’t mind the danger at all, it didn’t do me no harm / I fell in love so easily, and I was asleep when the air was calm / I didn’t mind the danger at all, and when I woke up it was gone / And I must have slept for many year, ‘cause I had forgotten how the morning felt / I didn’t mind the danger at all / I must have slept for many years / I fell asleep in the lion’s mouth / I didn’t mind the danger at all / I hardly see your face now, I found a way to hide it / Time didn’t pay kindness to me at all / Time didn’t show me kindness to me at all / I feel asleep in the mist, and it didn’t do me no harm / I always walk alone now / I found a way to hide it / Time didn’t pay kindness to me at all / Time didn’t show me kindness to me at all / I fell asleep in the lands of I know you / That’s how I fell from top of twelve stories to the ground, for the reasons I had, the ones I know, the ones I don’t / For all I forgot, that is all I could do, that is how I want you…
jeudi 9 avril 2009
Cabalerno
Running time: 6 mins Production format: B&W 16mm (B&W) Genre: Drama Directed by: Jarrah Gurrie Cast: Fabio Costaprado, Adrian Silva *
vendredi 3 avril 2009
Saisis-tu ?
lundi 23 mars 2009
vendredi 27 février 2009
Monologue à 2 balles
Il s’est assis devant moi quand j’appréciais le meilleur moment de ma journée : mon café du matin. Il a commencé à parler alors j’ai écouté sa logorrhée en touillant inexorablement mon breuvage fumant. Interminable tirade qui se contentait de penser à ma place sur mes intentions, mon caractère, ma distance, mon manque d’engagement et je passe les conneries en tout genre. Il aurait souhaité que je me défende, que je réponde. Si sûr de lui, tout ce que j’aurais pu dire n’aurait pas été entendu, aussi se taire n’est pas toujours consentir. L’homme en colère est un homme bavard mais sourd. Les choses n’allaient sans doute pas assez vite et je n’agissais pas comme il l’imaginait. Anticiper mes réactions est bien là le plus court chemin vers l’erreur, c’est mal me connaître, le peut-on d’ailleurs ? Je ne dis pas qu’il avait tort sur tous les points, mais encore aurait-il fallu que je puisse en placer une et en éclaircir certains traités de manière trop péremptoire. Il déblatérait et moi je le regardais s’époumoner en buvant de temps à autre une petite gorgée. Quelque part j’étais tristement amusé de constater qu’en nous connaissant depuis si peu il est autant à dire et la liste était longue. Les gestes suivaient parfois la parole tandis que les miens posaient 2 € sur le manche de la cuillère ; c’était bien cher payé pour tant de foutaises. Il a alors remarqué mon attitude froide et stoïque. Le sucre avait eu largement le temps de fondre et la tasse était vide. Je me suis levé sous ses yeux stupéfaits et puisque il attendait, je suppose, que j’ajoute quelque chose, je lui ai simplement dit : « Tu sais, quand on commence à compter les points, c’est que la partie est finie ». vendredi 20 février 2009
Ça te prend souvent ?
lundi 16 février 2009
La Piste Aux Etoiles
Une fois dehors, il n’y avait personne. Je n’ai pas eu longtemps à attendre. Il est arrivé dans une voiture décidément bien à mon goût. Il a ouvert la porte passager et il m’a dit : « Monte ». Alors, je n’ai pas posé de question, je suis monté. Nous avons longé la mer et il s’est arrêté à la marina sous les palmiers mais encore un peu loin de la plage pour entendre les vagues ; point trop n’en faut au romantisme. Il m’a pris dans ses bras et ils étaient si rassurants que j’avais l’impression qu’ils faisaient plusieurs fois le tour de mon corps. Ses mains commençaient à s’immiscer sous mes vêtements et la chaleur de sa peau se diffusait en moi. « Je te préviens, si ta main droite descend plus bas, tu reçois mon poing gauche dans la gueule ». Il a ri et il a juste glissé les extrémités de ses doigts dans mon pantalon avec précaution, au niveau de la ceinture, là où j’adore mais tout en gardant ses distances. De toute manière, j’étais trop nerveux pour bander, j’étais bien et c’est tout. « J’adore ta peau », je ne répondais rien… je comptais. « Qu’est-ce que tu fais ?!» alors je lui ai expliqué que je devais compter 7 étoiles, pendant 7 jours d’affilés et que dans la nuit du 8ème jour, je ferais un merveilleux rêve ; « Tu es vraiment trop spécial». Je ne prêtais pas plus d’attention à cette remarque qui prenait des allures de pléonasme les années passant. « Il y a-t-il une chance pour que je fasse partie de ce merveilleux rêve ?» alors j’ai répondu : « Je ne sais pas, il faut attendre… attendre encore 4 jours ».
vendredi 6 février 2009
Unique… instant, chaque jour répété
C’est un souvenir un peu lointain dont je garde toutes les sensations intactes. Un matin ou toute la force de la lumière du soleil traversait les persiennes pour envahir la grande chambre vide et claire de mon appartement. Un souvenir vaporeux où tu n’es qu’une ombre légère et presque irréelle dans la pièce quand tu quittes les draps. Tu as murmuré ces quelques mots alors que je n’étais encore qu’entre veille et sommeil : « Profites de ces quelques secondes avant d’être conscient… c’est le seul moment où l’on est vraiment soi-même ». Quelque minutes plus tard, l’odeur du café envahissait notre espace, je me rappelle : tu me souriais. jeudi 5 février 2009
dimanche 1 février 2009
Tu lis trop de Mangas
mercredi 28 janvier 2009
Esthétisme
jeudi 15 janvier 2009
vendredi 9 janvier 2009
Alors... que faire ?!?
mardi 6 janvier 2009
Noctam-bulles
Apéro au champagne, repas gargantuesque arrosé de bons vins rouges, nous parlons du passé (à quoi bon ?), quelques cigarettes plus tard, nous envisageons l’avenir (est-ce bien prudent ?), nous partageons le présent (c’est ce qui me semble le plus pertinent) et puis je rentre. Le copieux repas n’aura pas eu raison de l’alcool, je crois que je suis fais. L’état d’ébriété me rend angoissé, mais rien ne vient… pas une larme, pas un soupir. Je pénètre discrètement dans la résidence, mais je me fais capter par l’agent de sécurité. Nous échangeons quelques mots et je trouve que j’ai encore assez de cohérence vu mon état mais pas de quoi me décerner l’oscar du meilleur acteur. Une fois chez moi, je jette un dernier coup d’œil à mes Emails… des fois que… Je n’arrive pas à me coucher ; je n’ai pas peur de la nuit mais de ce que mes rêves vont inventer pour l’occuper. Le portable est resté dans la poche, je n’attends plus rien de lui. Il faut que je dorme, mais je repense à cette phrase de J.P. Donleavy : « Encore toute une nuit avant de s’endormir, qui rend demain si lointain. » 















