C’est très impressionnant une crise d’angoisse même si c’est très différent d’une personne à l’autre. Chez moi, l’esprit ne fonctionne plus que par à-coups et le corps ne répond plus normalement. C’est un abîme insupportable parce qu’il laisse entrevoir un dysfonctionnement intime inexpliqué et incontrôlable. J’ai pu tout au plus apprendre à vivre avec. Apprendre à vivre avec, ça veut dire une peur irraisonnée qu’à chaque instant tout se détraque : à la boulangerie, au volant, en reportage, chez des amis. Ça veut dire n’avoir jamais de repos tant que je n’aurai pas trouvé le facteur déclenchant. Je n’ai pu qu’adapter ma vie autour de ce désordre aléatoire. Je suis sujet aux crises d’angoisse depuis l’enfance. Elles portaient alors d’autres noms : tétanie, hypoglycémie, spasmophilie, malaises vagaux, etc. Je peux aujourd’hui leur donner un nom définitif, si ça ne m’aide pas à vivre, c’est quand même toujours ça de pris.
Manu Larcenet - "Le Combat Ordinaire"
6 commentaires:
Moi, je l'aurais écrit " hé bonjour" mais peut-être pas.
non mais une chocolatine c'est une chocolatine un pain au chocolat c'est pas une chocolatine (commentaire inutile mdr)
@ Olivier : um... pt'être bien ;-)
@ UnderScore : ton commentaire m'a beaucoup éclairé sur la question, merci ;-)
De même, on ne dit plus "tête de nègre" mais "meringue chocolatée" ou "merveilleuse". C'est t'y pas merveilleux!
Une chocolatine !
:o)
Hé bien j'aurai fait la même erreur !
Pour moi un pain au chocolat c'est un pain au chocolat, c'est loin d'être un produit régional quand même !
Breizh Power ! lol
non mais un pain au chocolat c'est qu'une baguette avec 3 carreaux de chocolat noir une chocolatine, c'est une chocolatine ! C'est plus moelleux c'est meilleur, ça sent bon le chaud, et le mieux, le must du must c'est quand tu vas la chercher à 6h du mat, que ya personne a par le boulangé que tu attends, 2 minutes qu'il vienne te la mettre dans la poche et que tu repars avec, c'est bon, les petits plaisir de la vie.
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