lundi 4 octobre 2010

Est-ce que jamais la forêt ne se perd ?

En ce moment, je ne peux pas dire que ce soit la grande forme mais j'assure et je fais « comme si » et ce n'est déjà pas si mal, non ?! Beaucoup de choses en moi, me font penser que je traverse une crise. Certains signes avant-coureurs ne m'ont pas trompé : le rythme de mon sommeil, ma façon de m'alimenter, ma consommation de caféine, la perte de concentration et d'énergie, etc... De quel genre sera-t-elle ? De quelle intensité ? Avec quelles conséquences ? Pour combien de temps ? De l'extérieur, il est difficile de croire que quelque chose ne va pas mais à l'intérieur cela ressemble à une maison d'un désordre proche du capharnaüm. Une sorte de « burn-out », la façade est nickelle et l'intérieur est niqué... brulé... détruit. Et puis, il y a ce vent d'automne qui s'est levé et qui me rend fou accentuant davantage l'impression que je vais devoir crawler encore plus fort à contre courant. La ville est belle certes, et agréable à vivre bien sûr... mais la mentalité ici ne me convient pas et j'ai beaucoup de mal à m'y adapter. Le travail m'offre toujours une grande satisfaction mais mes projets me frustrent car ils demandent beaucoup d'énergie pour des résultats incertains sans être persuadé que ce ne soit pas une perte de temps ; et comme d'habitude j'irai au bout. Je me demande jusqu'à quel point ils ne constituent pas uniquement une distraction... de moi-même ? Je voudrais reprendre le sport, mais quand nous nous sommes quittés, B. est reparti avec une partie de mes fringues dont toutes celles de sport ; sans doute aura-t-il pensé qu'il n'aura pas tout perdu. Je suis également en manque d'affection et de tendresse. Ça, le sexe peut difficilement le remplacer, mais je ne cours pas après et il me le rend bien d'ailleurs . Que se cache-t-il réellement en dessous de ces périodes de mal être ? Pourquoi ai-je tant de mal à me projeter dans l'avenir comme si on me demandait de dessiner l'infini ? Jusqu'à présent, je suis sorti un peu plus fort de ce genre de périodes, j'espère qu'il en sera de même cette fois-ci encore. Tous ces choix faits ces derniers mois et par conséquent tout ce à quoi j'ai du renoncer : est-ce que cela a véritablement un sens ?

« La vie n’a pas de sens ; ni sens interdit ni sens obligatoire, elle va dans tous les sens. Elle fait mal aussi longtemps qu’on veut lui imposer un sens, la tordre dans une direction ou dans l’autre. Si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle est le sens ! »

Christiane Singer -

3 commentaires:

Olivier Autissier a dit…

J'ai eu beaucoup de mal avec Toulouse aussi, je ne m'y suis jamais senti vraiment bien.
mais je suis pas sûr, quoique je n'en sache rien, que les murs aient à voir avec le mal être.
Courage, en tous cas.

akenaboy a dit…

il semblerait que la vie ne soit pas si rose par chez toi ...
il est toujours difficile d'aider quelqu'un sans sombrer dans le conseil facile et rapide !
si tu veux trouver un peu de réconfort tu peux lire "l'homme qui voulait être heureux" pour le reste tout est en toi.
bien à toi et fort avec toi
akenaboy

[Nicolas] a dit…

@ Olivier : à part ceux dans lesquels nous nous enfermons nous-même, mais bien sûr, ça, c'est une autre histoire.

@ Akenaboy : je ne manquerai pas de suivre ce conseil littéraire :-) merci beaucoup