Tu portes le nom d’un ange et c’est pourtant en enfer que j’ai bien cru vivre parfois durant les trois ans partagés avec toi. A présent, tu réapparais ponctuellement dans ma vie, dans les moments où je m’y attends le moins mais qui me font le plus de bien. Aujourd’hui, j’ai ouvert le mail que tu m’as envoyé il y a quelques jours. J’ai lu tes mots lentement pour ne pas arriver trop vite à la fin. Tu me parles de ta vie, du temps qui a passé, de ton travail, de tes envies. Moi, je t’ai répondu des banalités sur une année tumultueuse et une rupture douloureuse qui n’est pas sans me rappeler notre passé. Une piqûre de rappelle sur notre histoire que je voulais sans fin mais dont nos différences avaient déjà posées les limites. Il me reste si peu de toi, même pas une photo mais encore l’odeur de ta peau, nos nuits ton corps contre le mien, la chaleur de ton torse contre mon dos... et ces pétales séchées des fleurs que tu m’as envoyées. Nous ne nous sommes pas revus ; je ne sais pas, si comme le reste, il faut le regretter. Tu me manques encore, il n’est pas rare que tu occupes mes pensées avec la même intensité que tu as marqué ma vie. Je suis heureux que parfois je traverse les tiennes. Je crois que tu m’as appris ce qu’était « Aimer », finalement de la plus belle façon qu’il soit, puisque dans mon coeur tu es resté.
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